L'ancien ministre de la Santé et membre du mouvement Ennahdha, Imed Hammami, a réagi, samedi 10 avril 2021, aux accusations proférées à son encontre par le député indépendant Rached Khiari. Celui-ci a publié, la veille, un statut sur sa page Facebook demandant des explications à M. Hammami au sujet de l'autorisation accordée à une université privée spécialisée dans la formation en soins infirmiers. Il l'a accusé d'avoir touché des pots-de-vin mensuels de près de 10 mille dinars. Rached Khiari a, également, indiqué dans ce même statut que l'adhésion d'Imed Hammami au sein d'Ennahdha avait été gelée pour « trahison ». Ce à quoi, le politicien a répondu dans une vidéo publiée sur Facebook assurant, d'abord, qu'il est toujours membre d'Ennahdha et de son conseil de la Choura. Appelant à l'ouverture d'une enquête pour dévoiler les sources des informations divulguées par le député, il a indiqué que l'université dont il est question existait depuis bien avant sa nomination au ministère de la Santé. Il a rappelé, également, que l'attribution des autorisations aux établissements d'enseignement n'était pas du ressort du ministère de la Santé. Imed Hammami a, par ailleurs, nié que ses enfants soient en train de poursuivre leurs études en Turquie et que les frais de leur scolarité aient été réglés par ce même établissement.