Samar Samoud, professeur hospitalier d'immunologie à l'Institut Pasteur a indiqué, ce dimanche 18 avril 2021, lors de son intervention sur les ondes d'Express Fm, que la situation sanitaire est très dangereuse notant que le nombre des contaminations et des décès enregistrés au début du mois de ramadan a dépassé celui constaté lors de la deuxième vague en janvier dernier, tout comme le nombre des patients hospitalisés. Samar Samoud a estimé que plusieurs facteurs avaient contribué à l'accélération du rythme des contaminations dont l'absence totale de sanctions pour les contrevenants, notamment dans le cas des grands rassemblements et manifestations organisées par des partis politiques élus par le peuple. Elle a, également, considéré que l'absence de confiance entre les responsables et les citoyens avait aggravé la situation, soulignant également la défaillance totale de la stratégie de communication pour limiter la propagation du virus.
Revenant sur la campagne de vaccination, Samar Samoud a assuré que le ministère et les structures chargées de la campagne de vaccination tentaient de réussir les processus d'achat direct des vaccins aurpès des laboratoires parallèlement au mécanisme COVAX. « Les quantités de vaccins que nous recevons sont encore faibles, ce qui explique la lenteur de la campagne de vaccination outre le nombre restreint des centres de vaccination », a-t-elle affirmé.
Toutefois, elle a dénoncé le retard encouru pour la deuxième dose de vaccin pour les cadres médicaux, alors qu'ils étaient au premier rang pour faire face à la troisième vague épidémique, considérant qu'il s'agissait qu'un manque de respect pour les professionnels de la santé.