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Ghannouchi : un Cheikh mauvais perdant
Publié dans Business News le 29 - 08 - 2021

Il faut savoir encore sourire quand le meilleur s'est retiré et qu'il ne reste que le pire dans une vie bête à pleurer, il faut savoir, coûte que coûte garder toute sa dignité et malgré ce qu'il nous en coûte s'en aller sans se retourner, face au destin qui nous désarme
et devant le bonheur perdu, Il faut savoir cacher ses larmes, Il faut savoir quitter la table sans s'accrocher l'air pitoyable mais partir sans faire de bruit, Il faut savoir cacher sa peine Sous le masque de tous les jours et retenir les cris de haine, Il faut savoir rester de glace et taire un cœur qui meurt déjà, Il faut savoir garder la face mais moi, je ne peux pas Il faut savoir mais moi Je ne sais pas
Charles Aznavour
Cheikh Rached Ghannouchi a été l'opposant de premier plan sous les présidents Bourguiba et Ben Ali, au départ il a été rejoint par quelques douzaine puis quelque centaines de fidèles, mais toujours loin des milliers de personnes qui l'avaient accueilli lors de son retour de Londres le 30 janvier à la faveur de la révolution qui chasse Ben Ali le 14 du même mois après 20 ans d'exil en 2011.
L'islamisme au pouvoir
Depuis la date de leur accession au pouvoir les partis islamistes dans le monde ont non seulement accentué l'anarchie mais aussi favorisé l'émergence du terrorisme, ils ont même mis en péril la cohésion des nations et ce par leur aveuglement idéologique et par leur amateurisme.
Les leaders islamistes ont ainsi raté une occasion inespérée pour eux de démontrer leur aptitude à gouverner sans tomber dans le fanatisme le plus primaire. Aujourd'hui, le bilan catastrophique de la gestion chaotique des années de pouvoir justifie les lourdes accusations dont les Nahdhaouis se trouvent accablés.
Cette mouvance des Frères musulmans a échoué à réaliser ses promesses utopiques pas uniquement en Tunisie mais dans le monde entier. En effet, ils ont été soit neutralisés soit comme chez nous en faillite.
En Egypte, les Frères musulmans ont gouverné le pays de manière désastreuse avant d'être renversés par un coup d'état militaire. En Irak, en Syrie et au Yémen, les forces islamistes ont joué un rôle marginal dans la promotion de la démocratie et ont dû s'effacer derrière la lutte contre l'extrémisme violent. Au Soudan, les islamistes ont été renversés par l'armée après 30 ans de pouvoir absolu. Au Maroc, en Jordanie et au Koweït, les partis islamistes légaux ont connu quelques succès électoraux, mais vu que dans ces pays les parlements sont soumis, ce qui les transforme en forces politiques inoffensives s'agitant à l'ombre de puissantes monarchies, lesquelles exercent toujours un pouvoir absolu.
Chez nous, ce parti qui n'a aucune expérience dans la gestion d'un pays il s'est occupé de développer ses relations avec les pays à caractère islamiste, la Turquie en premier lieu et le Qatar en second.
La meilleure dernière preuve c'était les deux projets de loi qui auraient dû, être votés le 29 et 30 avril 2020 sans polémique par l'Assemblée des représentants, ces accords bilatéraux d'investissement et des conventions autorisant des structures étrangères à s'installer en Tunisie, l'ARP en a ratifiés des dizaines. Sans compter sur l'identité des partenaires ces textes portaient gravement
atteinte à la souveraineté nationale, ils permettraient aux investisseurs Turcs et à la QFD de transférer des fonds sans restriction.
Le peuple tunisien ne veut plus d'Ennahdha.
Les réseaux sociaux à leur tour, s'emballent contre les «Frères musulmans», dénonçant leurs «sombres et hypocrites projets» .
Un coup de maître ou un coup d'Etat
Depuis la décision du président de la République de geler le Parlement et prendre en charge le pouvoir exécutif jusqu'à une date ultérieure, les Nahdhaouis
refusent totalement le changement provoqué et le qualifient d'un coup d'Etat contre la constitution et les institutions, Ils sont inconsolables.
Il est vrai que Rached Ghannouchi a été qualifié de « mauvais perdant » après le 25 juillet, on a dit de lui entre autres, un président de parti qui ne respecte rien, qui avance sans la moindre preuve et qu'il vivait dans un « monde parallèle » et même qu'il était un « exemple de narcissisme ».
Il est aujourd'hui incontestable que l'expérience du parti de Ghannouchi à la tête de l'Etat a été une vraie catastrophe pour le pays. Rached Ghannouchi prend mal très mal.
Aujourd'hui, dix ans après la révolution, seuls ces faux politiques opportunistes et les résidus de l'ancien régime ont adhéré à son mouvement. C'est grâce à eux, le mouvement qui se veut islamiste a pu s'installer en tant que force politique incontournable sur la scène politique.
Ce groupe de responsables politiques n'ayant plus de place sur la scène, les pseudo-défenseurs de la religion ne sont que des rapaces dont le seul objectif est de se remplir les poches.
Comme tous les mauvais perdants allergiques à cette sensation, le Cheikh refuse d'assumer la responsabilité d'une défaite c'est exactement ce qu'est en train de faire en qualifiant d'illégale la procédure présidentielle.
En plus un mauvais perdant ne peut jamais être responsable, parce qu'il faut savoir quitter la table mais vous vous ne le savez pas.
Qui aurait imaginé un jour que la Tunisie allait en arriver là ?
*M.K Architecte


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