L'ancien président de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc), Chawki Tabib, a publié, vendredi 1er octobre 2021, qu'il était toujours interdit de quitter son domicile accusant le ministère de l'Intérieur de mensonge au Tribunal administratif au sujet de son autorisation de circuler. Dans un statut sur sa page Facebook, il a affirmé qu'il était interdit de se rendre à son cabinet d'avocat, le tribunal de l'Ariana, ses terres à Mornag ou encore le poste de police pour porter plainte pour vol, entre autres. Tous des endroits qui se trouvent dans le périmètre de 60 kilomètres à la ronde, autorisé par le président de la République, lui-même. Le chef de l'Etat a, en effet, annoncé que les personnes assignées à résidence avaient toutes le droit de circuler dans un rayon de 60 kilomètres autour de leur lieu de résidence. Une mesure que le ministère de l'Intérieur ne semble pas prendre en considération. Chawki Tabib est en résidence surveillée depuis le 20 août. Son recours sur l'annulation de l'exécution de cette décision – jugée illégale – a été rejeté par le Tribunal administratif. Son avocat affirme, lui, avoir saisi le groupe de travail sur la détention arbitraire qui siège auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (GTDA) aux fins qu'il soit considéré que le placement en résidence surveillée de son client constitue une détention arbitraire.