A la suite de la parution dans le Jort, ce dimanche 13 février 2022, du décret portant création du CSM provisoire, les magistrats ont crié au scandale pour dénoncer l'ingérence du pouvoir exécutif et sa mainmise sur le pouvoir judiciaire, annulant son indépendance. Cependant, d'autres juristes, dont des magistrats mais aussi des avocats, ont opté pour l'humour et l'ironie pour dénoncer cette situation. Pour ce faire, une blague a été largement partagée sur les réseaux sociaux.
« -Chefs d'inculpation : Offense au président de la République -La chambre correctionnelle lors des délibérations Premier membre : le statut de l'accusé s'inscrit dans le cadre de la liberté d'expression. L'affaire nécessite de prononcer un non-lieu. Deuxième membre : et si le président de la République considère notre jugement de non-lieu comme étant une faute professionnelle et nous limoge. Le président de la chambre : j'ai une promotion au troisième grade prévue pour l'année prochaine. Le président de la République a le droit de s'opposer à la promotion. Récitions la Fatiha à la mémoire de l'indépendance de la justice. ».