A sa sortie d'une mosquée à El Mellasine où se tenait la prière du Trawih, hier dans la soirée du vendredi 8 avril 2022, le chef du parti islamiste Rached Ghannouchi a été interpelé par un groupe de citoyens mécontents qui lui ont clairement signifié qu'en Tunisie « il était fini ». Ce samedi, le parti Ennahdha a réagi qualifiant d'agression grave, les quelques phrases lancées par les citoyens en colère et qui selon les enregistrements disponibles lui ont lancé : « Tu n'as plus ta place en Tunisie ». Pour Ennahdha il s'agit probablement d'un groupe de « mercenaires » envoyés pour agresser le dirigeant islamiste qui venait de finir sa prière. « Ils sont venus pour une mission précise, pour un agenda précis » peut-on lire dans le communiqué du mouvement. Outre cette accusation le parti a affirmé que Rached Ghannouchi s'est fait défendre par plusieurs personnes présentes à la mosquée et a conclu en rappelant la fraternité qui devrait régner pendant le mois Saint du Ramadan.