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Ahmed Chaftar sera candidat aux élections législatives de décembre 2022
Publié dans Business News le 27 - 09 - 2022

Le membre de la campagne explicative et activiste politique proche du président de la République Kaïs Saïed, Ahmed Chaftar a annoncé qu'il se présentera comme candidat aux élections législatives anticipées du 17 décembre 2022. Il a expliqué que ce changement de position résultait de l'importance de cette étape dans la concrétisation du projet politique de la gouvernance par les bases. Chaftar se présentera comme candidat de la circonscription électorale de Zarzis. « J'aurais préféré rester un citoyen libre... La gouvernance par les bases se fera à partir de cette chambre... Rester en dehors de l'assemblée ne me permettra pas d'apporter l'aide voulue... Ma présence me permettra d'avoir une meilleure contribution », a-t-il ajouté.

Dans une interview réalisée par Kaouther Zantour et publiée le 27 septembre 2022 par le journal Acharaa Al Magharibi, Ahmed Chaftar a affirmé qu'il n'avait pas consulté le président de la République avant de prendre cette décision. Il a rappelé que les candidats, quelles que soient leurs appartenances, n'avaient pas à consulter le chef de l'Etat au sujet de leurs candidatures et que le décret électoral n'excluait personne. Chaftar a considéré que la Tunisie a souffert des binationaux dans le passé. Il a déclaré que tous ceux qui avaient gouverné s'étaient enfuis à l'étranger. Il a insinué qu'une grande partie d'entre eux avait servi l'intérêt de certains acteurs économiques. Interrogé sur la nomination de Elyes Fakhfakh, lui aussi binational, au poste de chef du gouvernement, Chaftar a affirmé qu'il ne s'agissait pas du choix du président, mais d'une désignation à partir des propositions des partis politiques. Il a, également, considéré que ces structures vivaient leurs derniers moments et que les citoyens ont choisi de mettre fin à leur ère.

Le membre de la campagne explicative a estimé que la Tunisie entamait une nouvelle phase révolutionnaire dépourvue de violence ayant pour but d'aboutir à l'élaboration d'un ou plusieurs nouveaux modes de développement. Cette approche, selon lui, ne prend pas en considération les appartenances idéologiques. La création de l'Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts vise à rendre le citoyen actif et à garantir sa participation à l'échelle locale.
« En Tunisie, il y a 70 milliardaires et 500 millionnaires monopolisant plus de 70% de la richesse nationale... Nous devons poursuivre ceux ayant illégalement fait fortune... 25 milliardaires sont à la tête de la liste des contrebandiers... Nous devons les intégrer à l'économie selon certaines conditions... Nous devons lutter contre l'économie de rente... J'appelle les responsables à vérifier les bilans et les demandes déposés auprès des banques... Ils peuvent, aussi, observer la différence entre les déclarations douanières et les marchandises qui passent par la frontière et dans les conteneurs... Les contrebandiers contrôlent près de 50% du marché sans payer le moindre millime...Nous n'avons aucun lien avec eux... Le professeur Kaïs Saïed s'était présenté en tant qu'indépendant lors du premier tour des présidentielles de 2019... Les contrebandiers soutenaient chacun leur candidat... Tout le monde était surpris de son passage au deuxième tour. Nous nous attendions à avoir plus de voix et à une victoire dès le premier tour », a-t-il ajouté.
Ahmed Chaftar a affirmé que certains membres de la campagne explicative pourraient se présenter aux législatives de décembre 2022 et qu'on pouvait avoir plusieurs candidats dans la même circonscription électorale. Il a insisté sur l'impact positif de la formation du parlement et du Conseil national des régions et des districts et la concrétisation du passage à un nouveau système. Il a considéré que le chef de l'Etat, Kaïs Saïed, n'avait aucun lien avec la dernière décennie, qu'il n'avait pas manqué de la qualifier de décennie noire. Chaftar a expliqué que Kaïs Saïed n'avait pas formé des alliances politiques ou fait partie de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution. Lui, le président et le reste des membres de la campagne explicative auraient choisi de boycotter les législatives et les présidentielles de 2014. Il a rappelé que les membres de la campagne explicative ont organisé une conférence visant à apporter les explications nécessaires au sujet des entreprises citoyennes. Il a déploré l'absence des médias.

Ahmed Chaftar a affirmé que le nouveau découpage apporté par le décret électoral garantissait un siège par 75 mille habitants. Il a considéré que les candidats aux législatives ne devaient pas promettre de créer des emplois ou des usines car il ne s'agit pas de leur rôle. Le parlement, selon lui, ne doit pas aborder les questions portant sur l'économie et le développement régional.
Le membre de la campagne explicative a été interrogé sur un possible soulèvement populaire en raison de la dégradation de la situation sociale et économique. Il a considéré que ceci ne représentait pas un danger pour lui et ses camarades car ils n'ont pas formé de parti politique qui serait tenu responsable de la chose. Chaftar a considéré que ce soulèvement ne visera pas le président mais le système en place qui gouverne depuis plusieurs années ajoutant que Abir Moussi et son parti le PDL en font partie. Il a, aussi, nié tout lien entre les membres de la campagne explicative et le gouvernement actuel et a affirmé que les porteurs du projet de gouvernance par les bases n'étaient pas au pouvoir et ne gouvernaient pas. « Seuls trois ministres font partie de notre projet. Pour ce qui est des gouverneurs, ils représentent moins de la moitié de ce corps... La nomination ne se fait pas selon l'appartenance politique... Nous ne craignons pas un soulèvement populaire... Nous en ferons partie », a-t-il insisté.

Ahmed Chaftar a estimé que le président a réussi à mettre en place une police républicaine et à garantir l'indépendance du ministère de l'Intérieur. Le président de la République aurait, aussi, réussi à réformer le système électoral ainsi que le système judiciaire. Le membre de la campagne explicative a affirmé qu'il y avait des corrompus au sein des magistrats. Il a, également, assuré qu'il y avait un ancien élu qui aurait collecté 1.500 milliards dans le cadre d'affaires de corruption. Il a juré que les faits étaient réels.


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