Le porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, Houssemeddine Jebabli, a indiqué que les unités se trouvant dans les plantations d'olives à El Amra du gouvernorat de Sfax œuvraient depuis quatre jours pour le rapatriement des migrants présents sur place. Dans une déclaration accordée le 5 avril 2025 à la Radio nationale, Houssemeddine Jebabli a qualifié la situation médicale et environnementale dans les plantations où des camps de migrants irréguliers ont été installés de dangereuse. « Les opérations de décontamination se poursuivent au niveau des camps de migrants… Nous nous sommes heurtés à certains actes de violence… Il y a une coordination quotidienne entre la présidence de la République et les pays d'origine et les ONG participant au rapatriement des migrants », a-t-il déclaré. Houssemeddine Jebabli a expliqué que les migrants ont presque abandonné l'idée de se rendre par voie maritime en Europe et que ceci les poussait à envisager de traverser de façon irrégulière les frontières terrestres ou de demander à être rapatriés. Le porte-parole de la Garde nationale a indiqué qu'il y a eu des jets de pierres visant les voitures des unités sécuritaires et les tracteurs utilisés dans le démantèlement des camps. Il a indiqué que des armes blanches et des groupes électrogènes ont été saisis et que près de 4.000 migrants étaient présents à "Henchir Ben Farhat".