Le député de la circonscription de Hammamet, Yassine Mami, a poussé un coup de gueule face aux rumeurs concernant de forts courants marins et à la psychose qui s'en est suivie, notamment après la médiatisation de plusieurs cas de noyade. Dans un post publié samedi soir 12 juillet 2025 sur Facebook, l'élu a estimé qu'« on a fait de la mer un "épouvantail" sans justification scientifique, ce qui n'est pas dans l'intérêt du pays, tant sur le plan touristique que social ». « Ces derniers jours à Hammamet, bien que nous soyons soi-disant en plein été, en pleine chaleur et au beau milieu du mois de juillet, alors que le temps est agréable… les plages sont pourtant presque vides. Contrairement aux habitudes à cette période de l'année, où elles sont généralement très fréquentées et où la ville grouille de visiteurs et de touristes ». Et d'ajouter : « La dramatisation, l'exagération, la propagation de rumeurs et de spéculations ont contribué à créer une véritable aversion pour la mer en pleine saison estivale. Il est vrai que la mer est devenue plus dangereuse… mais cela ne signifie pas la fin de la saison touristique. Vigilance, prudence et précaution sont certes nécessaires, tout en profitant de cette mer dont Dieu a gratifié la Tunisie ».
Yassine Mami a insisté : « Faire de la mer un "épouvantail" sans justification scientifique sérieuse nuit à l'intérêt touristique et social du pays. Il est à signaler que notre bande côtière à Hammamet est sûre et que les agents de la protection civile accomplissent un travail remarquable ». Le député relève que « la mer, la vie nocturne et le monde du spectacle forment une véritable industrie en Tunisie, de laquelle vivent des centaines de milliers de personnes. Cette industrie résiste aux pressions et met en avant les charmes et les richesses esthétiques du pays. Ainsi, cet alarmisme, cette panique et cette volonté d'intimidation relèvent d'un comportement agressif à l'encontre du tourisme, de la culture et de l'amour de la vie. La Tunisie dispose de côtes et de plages parmi les plus belles, que nous devrions valoriser et mettre en lumière, au lieu d'en faire des lieux d'épouvante, repoussant citoyens et touristes ! ».
Au début de la saison estivale, plusieurs noyades ont été enregistrées sur les plages tunisiennes, dont celle de la petite Mariem, qui a profondément ému l'opinion publique. Depuis, plusieurs alertes ont été émises concernant les courants marins et la nécessité de respecter les consignes de sécurité. Parallèlement, des rumeurs ont circulé, accentuant la peur des Tunisiens et alimentant une véritable psychose, au point que les plages sont restées quasi désertes en plein mois de juillet.