La Fédération générale de l'enseignement de base a dénoncé, mardi 15 juillet 2025, le blocage des négociations avec le ministère de l'Education, notamment en ce qui concerne l'application des accords précédemment signés, en particulier celui du 1er mars 2021. Le communiqué de la Fédération a indiqué la tenue de la commission administrative sectorielle, en présence de l'Union régionale du travail de Tunis. La commission a affirmé, en réaction à la non-application des accords signés, la volonté du secteur de l'enseignement de base de défendre ses droits par tous les moyens syndicaux légitimes. Elle a également souligné l'enlisement du processus de négociation avec le ministère de l'Education. Le communiqué a relevé un manquement aux engagements précédemment pris, notamment ceux figurant dans le procès-verbal de la réunion du 1er mars 2021. La commission a exprimé ensuite son refus catégorique de toute interruption des négociations et a réaffirmé la nécessité d'ouvrir une nouvelle série de pourparlers responsables dans les plus brefs délais. Elle a exigé la mise en œuvre immédiate des dispositions de l'accord du 1er mars 2021, sans tergiversation ni interprétation, et a rejeté toute tentative de contourner le mouvement réglementaire des directeurs. Elle a aussi demandé la publication de tous les postes attribués en dehors du cadre légal en 2022, dans un souci de transparence et d'égalité des chances. Enfin, la commission a affirmé sa disposition à recourir à toutes les formes de mobilisation syndicale légitime pour défendre les droits professionnels. Elle a appelé l'ensemble des enseignantes et enseignants à rester vigilants, à se tenir prêts et à s'unir pour garantir le succès des prochaines échéances syndicales. En contrepartie, il convient de rappeler que, vendredi 11 juillet 2025, Lotfi Belghouthi, membre de la Fédération générale de l'enseignement de base, a affirmé qu'il n'y avait pas de rupture avec le ministère de l'Education. Il s'exprimait lors d'une conférence organisée pour les cadres de l'enseignement à Tataouine, au siège de l'Union régionale du travail. Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, il a précisé que le ralentissement de la communication s'expliquait par les préoccupations liées aux examens nationaux. Il a toutefois rappelé que le dialogue est suspendu depuis le 29 avril 2025, malgré un accord préalable sur la création de trois commissions chargées d'examiner les revendications professionnelles. Belghouthi a indiqué qu'aucune grève n'est prévue pour l'instant, mais que d'éventuelles actions dépendront des résultats des prochaines négociations.