Le député à l'Assemblée des représentants du peuple et membre de la Commission des finances, Maher Ketari, a estimé que la discussion de la loi de finances 2026 ne peut se faire sans un examen approfondi de ce qui a été accompli en 2025. Selon lui, l'évaluation constitue une condition essentielle pour engager un débat sérieux. Invité de Mosaïque Fm, jeudi 4 septembre 2025, Maher Ketari a souligné que le processus normal devrait démarrer dès le mois d'octobre et s'étendre jusqu'en décembre, rappelant que la loi de finances représente, selon ses termes, « le destin d'un peuple entier ».
Le député a par ailleurs relevé que le gouvernement aurait dû saisir le Parlement, avant le mois de juillet, de deux documents fondamentaux : un rapport sur l'exécution du budget 2025 et une note sur les orientations générales de l'Etat pour 2026. « Ces correspondances n'ont pas été transmises dans les délais », a-t-il regretté.
Dans le même registre, il a critiqué l'absence de communication entre le ministère des Finances et la Commission des finances du Parlement, notant qu'« auparavant, il existait un travail conjoint et un échange d'idées, alors qu'aujourd'hui nous ne recevons plus de réponses claires du ministère ».
Maher Ketari a toutefois tenu à préciser que la majorité des députés respectent les membres du gouvernement, mais que la virulence des débats découle parfois de « propos éloignés de la vérité ».
En conclusion, le député a insisté sur la nécessité de renforcer l'efficacité de la décision économique, estimant qu'elle « n'est pas encore perceptible », et s'est interrogé sur la persistance du faible niveau du Smig et de la cherté de la vie, deux problèmes majeurs qui, selon lui, demeurent inchangés.