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Faut-il libérer les tarifs?
Publié dans Business News le 22 - 07 - 2008

Le déficit de l'assurance automobile s'amplifie au fil des années. Au banc des accusés, l‘augmentation du nombre des accidents de la route ainsi que l'inadéquation entre les tarifs fixés par les pouvoirs publics et l'indemnisation soumise à l'appréciation des médecins et des juges. Face à des actions de prévention routière dont l'effet s'apparente à un coup d'épée dans l'eau, plusieurs assureurs plaident désormais pour la libéralisation des tarifs.
L'assurance automobile est incontestablement l'épine dorsale du marché des assurances en Tunisie. Sa part dans le chiffre d'affaires global du secteur reste prépondérante. Selon les chiffres de la Fédération Tunisienne des Sociétés d'Assurances (FTUSA), elle représente 43% du volume des transactions, soit 343,961 millions de dinars (MD), et environ 50 % des indemnisations (252,4 MD) en 2006.
La Société Tunisienne d'Assurances et de Réassurances (STAR) détient prés de 26% de parts du marché et un montant des primes émises de 90,590 MDT, suivie de l'AMI et de la COMAR avec respectivement 13,88% et 13,62%, selon la même source.
Depuis l'instauration, en 1950, de l'assurance obligatoire pour les véhicules de transport des voyageurs et des marchandises et sa généralisation, à partir de 1960, à tous les véhicules terrestres à moteur, la branche n'a cessé de se développer au rythme de l'accroissement du parc automobile.
Paradoxe typiquement tunisien toutefois : l'assurance automobile est encore et toujours le talon d'Achille du scetur. Elle a en effet accusé en 2006 un déficit estimé à 52,981 MD, contre 42,607 MD en 2005. « Ce déficit chronique aggrave les difficultés du secteur, déjà handicapé par un taux de pénétration de l'ordre de 1,95% contre une moyenne mondiale de 8 % , une insuffisance des provisions techniques et une sous-capitalisation des sociétés », se lamentent les professionnels.
Selon eux , les principales causes du déficit de la branche automobile sont la montée en flèche du nombre d'accidents de la route, l'inadéquation entre le tarif fixé par les pouvoirs publics et l'indemnisation laissée à l'appréciation des médecins et des juges.
En 2006, année durant laquelle on avait recensé environ 1,223 millions de voitures et plus d'un million de cyclomoteurs en Tunisie- soit une hausse de 4,83% par rapport à 2005- le nombre des accidents de la route s'est élevé à 10 980.
Ces accidents on fait environ 1 600 morts et plus de 16 000 blessés.
L'augmentation des drames de la route a entraîné une hausse des indemnités de 11,54% par rapport à 2005.
Ainsi, il parait que l'impact de la loi, promulguée en 2005 pour renforcer la prévention routière et revoir le régime d'indemnisation dans sa globalité, reste très limité. Ce texte stipule, entre autres, la mise en place d'un mécanisme approprié destiné au financement des actions de la prévention contre les accidents de la route et l'adoption d'un barème unifié aussi bien aux compagnies d'assurance qu'aux juges. Il a quand même eu le mérite de réduire les délais des procédures d'indemnisation.
Face à cette situation, les professionnels du secteur ne voient désormais qu'une seule issue capable de réduire le déficit de la branche: la libéralisation des tarifs. D'autant plus que La révision à la hausse des tarifs par les autorités en 2005 a permis d'améliorer les résultats de la branche. Le déficit est passé de 58,240 MDT en 2004 à 42,607 MDT en 2005 . « Dans une perspective d'ouverture économique, la libéralisation des tarifs devient indispensable pour rétablir l'équilibre financier de cette branche automobile et faire face à une concurrence étrangère désormais imminente », a indiqué, de son côté, Maxula Bourse dans un récent rapport sur le secteur des assurances en Tunisie.
Cette libéralisation des tarifs constitue, selon les assureurs, le catalyseur d'une concurrence profitable à la fois au consommateur et au secteur des assurances en général.
En attendant l'examen de la question par les autorités de tutelle, l'assurance automobile continuera à absorber une grande partie des excédents dégagés par les autres branches au niveau de treize compagnies. C'est dire qu'une solution radicale s'impose à lheure où le scetur s'ouvre de plus en plus à la concurrence étrangère.


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