Plus de 350 délégués de 60 pays, avec une forte représentation européenne, méditerranéenne et africaine, se trouvent au Caire pendant deux jours (26 et 27 novembre) pour le Congrès international promu par l'UNIDO (l'organisation des Nations Unies pour la coopération économique) sur les défis du développement agricole et du secteur alimentaire face aux récurrentes crises du marché, pour donner des réponses aux agriculteurs et aux petits entrepreneurs des Pays défavorisés. From farms to markets: providing know-how and finance, c'est le titre que le directeur général de l'UNIDO Kandeh Yumkella a voulu donner au congrès, persuadé qu'il faut un new deal dans l'approche de la coopération internationale. L'UNIDO compte favoriser l'intégration entre l'économie publique et privée dans les Pays en développement, ainsi que la coopération sud-sud, en donnant la priorité à des processus concrets de croissance rurale, et donc agro-industrielle et artisanale, à partir des villages et des petits centres urbains. Les petits entrepreneurs agricoles et ceux des filières alimentaires ont besoin de mécanismes de transaction avec des solutions de business qui produisent des profits pour combler les lacunes actuellement présentes dans la filière. On doit influer sur les situations réelles, en conduisant à succès des initiatives desquelles puissent découler les petites entreprises territoriales. Le développement ne peut plus être un concept abstrait affirme Yumkella. Les délégations méditerranéennes comprennent des représentants de l'Egypte, de la Tunisie, du Liban, de l'Italie, de la France, de la Grèce, du Maroc, de la Jordanie et de la Turquie. D'importantes expérimentations en acte dans le domaine agricole en Afrique seront mis en évidence pendant les travaux.