" La Tunisie, portail de l'investissement arabe" est le thème d'une rencontre organisée par la Chambre nationale des Femmes chefs d'entreprise (CNFCE) en coopération avec Conseil des Femmes d'affaires arabes sous le slogan " Opportunités d'intégration des activités économiques des Femmes d'affaires arabes. Cette manifestation se déroule du 10 au 12 mars 2009 en Tunisie. Mohamed Nouri Jouini, ministre du Développement et de la Coopération internationale a insisté sur la nécessité d'optimiser davantage les possibilités des pays arabes et de réaliser l'intégration et la complémentarité en vue de bâtir un ensemble économique arabe fort et agissant sur la scène économique mondiale. Pour atteindre cet objectif, il est indispensable de promouvoir l'investissement, de développer les marchés financiers, d'assurer la fluidité de la circulation des biens et des services et d'échanger les expériences et les technologies Le ministre a donné un bref aperçu des bons résultats réalisés par l'économie nationale : l'industrie manufacturière représente 20% du PIB, le tourisme 6,5%, le transport 7%, les technologies de la communication 8% et les services financiers 7%. L'accroissement du rôle du commerce extérieur a contribué à faire de la Tunisie un pôle d'attraction des investisseurs arabes et étrangers : les IDE ont atteint 3 milliards de dollars en 2008, soit 6% du PIB, alors qu'il n'était que de 2% en 1996. Le nombre d'entreprise à participation arabe et étrangère, opérant en Tunisie s'élève actuellement à environ 3000 entreprise au lieu de 1520 en 1996. L'objectif de la Tunisie est d'atteindre, à moyen terme, un taux de croissance entre 6,5 et 7% en vue d'améliorer les revenus et baisser le chômage. A court terme, il s'agit d'uvrer à contenir les répercussions de la crise économique mondiale en menant différentes actions dont l'intégration de la Tunisie dans l'environnement mondial, optimiser le rendement du capital humain, des ressources naturelles et financières, développer les capacités technologiques de l'économie nationale et des entreprises, baisser le coût de la production des entreprises et d'améliorer le climat des affaires en misant sur la transparence, le financement et la politique sociale. Faouzia Slama, présidente de la CNFCE, a affirmé que la présidence pour deux ans, mars 2009 mars 2010, de l'Organisation de la Femme arabe est en soi une consécration du rôle avant-gardiste de la Tunisie dans la promotion de la femme arabe. La femme tunisienne joue un rôle essentiel et dynamique. Elle occupe des postes de responsabilité et de prise de décisions. Elle crée de la richesse et soutient le développement. La multiplication des ensembles économiques régionaux est un défi que les pays arabes doivent relever. Il est urgent de s'unir pour faire face à la concurrence rude qu'exercent ces groupements. Cette rencontre revêt de ce fait une importance capitale. Cheikha Hassa Sâad Al Abdallah Salem Assabah, présidente du Conseil des Femmes d'affaires arabes, a noté que les pays arabes ont plusieurs avantages. Au point de vue capital humain, les pays arabes contiennent le 1/6 de la population mondiale. Ils disposent d'un emplacement stratégique. Ils possèdent des terres fertiles, autant de richesses naturelles et culturelles. Tous les ingrédients existent donc pour faire face à la concurrence extérieure. Imen Nouira