A la suite de l'annonce du mandat de dépôt ordonné par le juge d'instruction du Tribunal de première instance de Tunis contre l'ancien directeur général de la Télévision tunisienne, Mohamed Fehri Chelbi, un vaste mouvement s'est déclenché d'une manière spontanée de la part d'anciens de l'Institut de Presse (IPSI) et d'un grand nombre de journalistes. Des pages publiées sur le réseau de Facebook ont déjà enregistré une adhésion massive des internautes alors qu'un appel à un rassemblement de soutien a été lancé pour le jeudi 23 juin 2011 devant le Palais de Justice de Tunis, jour de sa traduction devant le tribunal. Un groupe de journalistes et d'anciens de l'IPSI ont, par ailleurs, décidé de payer un ou plusieurs avocats pour le défendre lors du procès. Les « défenseurs » de M Fehri Chelbi affirment qu'il s'agit d'une personne intègre et pleine de bonté et qu'il serait « malsain » qu'il paie pour les autres (tous ceux qui l'ont précédé) et qu'il serve de bouc émissaire. Ce serait alors une manière détournée de clore le dossier de l'ERTT pour que les vrais « mafiosi » de cette boîte sauvent leur peau.