En réaction aux violences perpétrées à l'encontre de la liberté d'expression et du journalisme, qui a atteint l'agression physique des journalistes par des groupes extrémistes se cachant derrière le masque de la religion, dont les dernières en date sont celles des agressions de Zyed Krichen, Sofiène Ben Hmida, Saida Garech, Hamadi Redissi et Abdelhalim El Massoudi, et face à l'inaction du gouvernement pour mettre un terme à ce genre d'abus, le bureau exécutif du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT)a fermement dénoncé, dans un communiqué récent, ces agressions en insistant sur leur solidarité avec les personnes agressées. Il a également condamné les déclarations incitatives de certains responsables politiques du mouvement Ennahdha. Le SNJT a lancé un appel à toutes les parties prenantes dans le secteur de la communication ainsi que la société civile à se rassembler pour défendre la liberté d'expression et de la presse ainsi que l'indépendance des sociétés de communication publique. Il a, aussi, appelé les établissements de communication écrite, visuelle et électronique à consacrer, mercredi 1er février 2012, un espace pour placer une bande noire contenant le slogan suivant : «Non aux agressions des journalistes, non à la limitation à la liberté d'expression et non à la tutelle sur les médias». Le SNJT a souligné qu'il continuera cette bataille pour la liberté d'expression quels que soient les menaces.