Dans une déclaration datée du vendredi 10 février 2012, Akram Azoury, avocat de Zine El Abidine Ben Ali, a condamné l'expropriation des biens personnels de l'ancien président tunisien par le pouvoir exécutif en vue de les vendre ultérieurement. Selon les propos de l'avocat, il s'agit là d'un comportement illégal qui ne respecte pas l'éthique, pris en dehors de toute décision de justice et ne respecte pas le droit à la défense. Me Azoury se désole que les autorités tunisiennes violent les droits basiques de la légalité nationale et internationale, violations contraires à leurs déclarations qui prétendent respecter l'Etat de Droit et les institutions. Akram Azoury conclut sa déclaration en indiquant que devant de tels actes sans appel, il se trouve obligé de déposer une autre plainte devant le Conseil des Droits de l'Homme à Genève.