Une cérémonie s'est tenue, vendredi 1er juin 2012, à l'occasion de l'inauguration officielle de Conmix Tunisie, et ce dans les locaux de l'entreprise à Megrine, en présence de Salah Boukhater, vice-président du Groupe Boukhater, Lothar Hellenkamp, le PDG de Conmix LTD Sharjah ainsi que plusieurs invités. Conmix Tunisie est une filiale de Conmix LTD (37 ans d'expérience dans le domaine du bâtiment) faisant partie du Groupe émirati Boukhater. Il s'agit d'une usine de béton prêts à l'emploi, d'enduits prêts à l'emploi et de produits chimiques pour la construction, explique Rakia Ben Ghanem, directrice de Conmix Tunisie. Elle est composée d'une unité de production comportant une centrale à béton et deux unités de fabrication, l'une pour les produits chimiques et l'autre pour les enduits. Le coût d'investissement est estimé à 6 millions de dollars. La société emploie actuellement une cinquantaine de personnes et prévoit le recrutement de 150 personnes de plus dans les 2 ans avenir. La production de la société est destinée, dans un premier temps, au marché local et à ceux de l'Algérie et la Libye. Dans un second temps (environ deux ans), l'entreprise veut devenir une plateforme qui desservira à partir de la Tunisie, la France, l'Espagne et l'Italie. Salah Boukhater a indiqué, dans une déclaration à Business News, que la Tunisie représente «une terre fertile pour les investissements». Par rapport à la concurrence, sa société va investir massivement dans la recherche et le développement. Il a conclu en précisant : «Nous sommes certains du développement économique du pays». Pour sa part, Lothar Hellenkamp a déclaré que l'entreprise a commencé par l'implantation d'une unité à Tunis, le plus grand marché du pays, mais il est probable que son développement s'étende à d'autres régions de la Tunisie. On note que l'un des architectes tunisiens qui ont élaboré le projet (conception et suivi) nous a confié que les Emiratis ont failli laisser tomber le projet à cause de la lenteur des procédures administratives, expliquant par exemple que le ministère de l'Environnement a pris 6 mois pour donner son approbation au projet.