Facebook, Twitter, réseaux sociaux… la politique se fait aussi sur Internet. C'est ce qui est confirmé par une étude réalisée par l'Agence Ecofin et publiée sur le site economiematin.fr. Le président tunisien Moncef Marzouki figurait en 2ème position dans le classement du top 10 des chefs d'Etats africains les plus connectés. Moncef Marzouki s'est avéré un fan de la toile puisque, selon les résultats de la même étude, « il est presque toujours présent sur le site de microblogging, commentant en arabe les sujets de l'heure, indexant les articles en sa faveur ou encore partageant les photographies de ses nombreuses activités présidentielles ». Le président tunisien se trouve qu'il est également très ouvert sur « ses amis » à travers son site web personnel disponible en trois langues : français, anglais et arabe. Là où il s'adresse à ses « fans » par un message d'accueil posté sur sa page d'accueil dont voici le texte : « Je voudrais commencer par souhaiter une très chaleureuse bienvenue aux amis que je ne qualifierai certainement pas d'étrangers tant ils nous [ont] été proches et le restent. Et ce, par leur soutien fraternel, aux pires moments de la dictature ». Moncef Marzouki a, également, mentionné ses multiples livres écrits en arabe et en français dans le même site. Les données regroupées à la date du 22 décembre 2012 montraient que le président tunisien quasiment actif sur Facebook et Twitter a été respectivement « liké » 842 947 fois et « followed » 48 575 fois. La course des « likes » et « followed » semble commencer pour Moncef Marzouki à l'instar des grands chefs d'Etat dont on cite le président américain Barack Obama, « followed » par 25,6 millions de fans, le président vénézuélien, récemment décédé Hugo Chavez, qui avait 3,8 millions de followeds, Abdullah Gül, le président turc avec 2,6 millions de fans et également le premier ministre émirati Cheikh Mohamed Ben Rashid Al Maktoum, suivi par 682 000 fans.