Dans une déclaration à Express Fm, samedi 16 mars 2013, la veuve de Lotfi Zar, policier de la brigade de la sûreté nationale, tué lors des manifestations qui ont eu lieu suite à l'assassinat de Chokri Belaïd, a exprimé sa colère face à l'indifférence des autorités tunisiennes. Afef Zar a, en effet, révélé qu'elle et ses quatre enfants ne vivaient qu'aux dépends de l'unique pension de son mari et qu'elle n'a rien reçu des autorités. Et de préciser qu' « aucun haut responsable n'est venu me tendre la main excepté les collègues de mon mari ainsi que deux associations caritatives ».