Au cours d'une conférence de presse tenue aujourd'hui mercredi 12 juin 2013, le Centre Carter a exprimé ses remarques et recommandations par rapport au projet de Constitution présenté par l'ANC le 1er juin. Le Centre Carter a établi un rapport dans lequel il recense les manquements et les rectifications recommandées au projet de Constitution en se concentrant sur des thèmes précis à l'instar du statut du droit international ou la structure du régime politique. Parmi les recommandations émises par le Centre Carter, on notera la nécessité pour l'ANC d'adopter une politique de communication claire basée sur la mise en place de points de presse réguliers afin de permettre aux citoyens de suivre les travaux de l'Assemblée et de réduire ainsi l'incompréhension de l'opinion publique. Par ailleurs, le Centre Carter a émis des recommandations sur le contenu même de la Constitution en se basant sur un comparatif établi avec d'autres constitutions. Parmi celles-ci, on notera la nécessité de revoir la limitation de l'âge maximum pour être candidat à la présidence de la République. Par ailleurs, le Centre Carter a attiré l'attention sur le chapitre des dispositions transitoires qui fait actuellement polémique au sein de l'Assemblée en précisant qu'il était important de donner à la Cour Constitutionnelle la possibilité d'examiner la constitutionnalité des lois dés son établissement, et non pas dans un délai de 3 ans comme spécifié dans le projet de Constitution. Le Centre Carter a également tenu à saluer les efforts de l'Assemblée nationale constituante et des élus pour l'établissement de ce projet de Constitution. La protection des droits humains devra figurer en haut de la liste des priorités des élus lors de la discussion du projet article par article.