Ahmed Seddik, membre dirigeant au Front populaire, a déclaré, lors d'une interview accordée à Express Fm ce mercredi 10 juillet 2013, que son parti n'ira pas aux élections «avec ce gouvernement parce qu'il ne garantira pas des élections neutres, indépendantes et transparentes». Ahmed Seddik a expliqué cette position, par le fait que «le Front populaire, le peuple tunisien et les forces vives de la Tunisie n'accorderont plus aucun crédit à cette Troïka qui ne suscite pas de confiance». Il a souligné que «les élections représentent le seul lien entre nous et nos adversaires, alors comment voulez-vous que nous participions à des élections si elles sont organisées de A à Z par nos adversaires. Seul un gouvernement de salut national pourra garantir des élections démocratiques et fiables.» Et de poursuivre, «Eux qui n'ont rien fait, depuis leur avènement au pouvoir, pour combattre et mettre un terme aux violences auxquelles nous assistons». Il a conclu en réitérant la « proposition de mettre en place un gouvernement de salut national composé de compétences reconnues, sur lesquelles nous nous concerterons, bien entendu, avec nos adversaires. Ceci dit, s'ils refusent, nous l'imposerons par une volonté populaire, civile et légitime».