Le secrétaire général du CPR, Imed Daïmi était l'invité de Wassim Ben Larbi sur Express FM ce matin, lundi 26 août 2013, pour rebondir sur l'interview de Rached Ghannouchi, hier sur Nessma TV. M. Daïmi paraissait totalement déboussolé et désabusé par l'interview au point de déclarer que les propos du président d'Ennahdha n'est qu'un avis personnel et n'engagent que sa personne. Il se rattrapera juste après pour dire que ces propos n'engagent que lui et son parti, mais n'engagent nullement le CPR qui n'est pas du tout d'accord sur ce contenu. Imed Daïmi s'interroge même si les bases d'Ennahdha seraient d'accord avec Rached Ghannouchi. A propos de la loi de l'immunisation de la révolution, Imed Daïmi demeure fidèle à son discours classique d'exclusion et de zizanie. Pour lui, il est hors de question que » les personnes ayant participé à l'élaboration de la répression en Tunisie, soient présentes aux prochaines élections. » Il ne précise cependant pas comment elles seront identifiées, alors que certaines personnes désignées comme appartenant à la police politique figurent dans sa propre équipe dirigeante du CPR. Imed Daïmi n'est pas le seul CPR à être déboussolé, Abdelwaheb Maâtar et Sihem Badi le sont également. Réagissant sur leurs pages personnelles sur Facebook, ils ont été plus ou moins sévères à l'encontre de la position actuelle d'Ennahdha.