Les larmes de Adnène Mansar sur le plateau de l'émission « A celui qui ose seulement » du 7 décembre 2014 avaient suscité un large panel de commentaires et une vague de réactions et de critiques. L'universitaire et dirigeant à Al Massar, Hichem Skik, est revenu, en effet, dans un post Facebook sur les propos du directeur de campagne de Moncef Marzouki et sur ses pleurs durant l'émission. M. Skik a rappelé le « passé politique » de Adnène Mansar : « M. Mansar, non seulement n'a jamais connu la prison, mais il a été, la plupart du temps, totalement absent même de la scène syndicale […] Pendant les dernières années de l'ancien régime, il s'est bien engagé, en se présentant au Conseil scientifique de sa faculté dans une liste... du RCD contre une liste de syndicalistes!!! » a-t-il écrit sur son mur, montrant ainsi que le parcours politique de M. Mansar contraste fortement avec ses prétendues convictions et déclarations, notamment lorsqu'il avait révélé en public que sa fille de 18 ans lui avait fait part de ses craintes du retour des citoyens en prison, en allusion à l'éventuelle victoire de BCE au deuxième tour. Chose qui marquerait, selon lui, la résurrection de l'ancien régime. Hichem Skik enfonce encore le clou en indiquant que l'ancien porte-parole de la présidence se serait conduit, par le passé, en traitre. « Lors de la fameuse et très difficile grève administrative décidée par le syndicat, non seulement il a refusé de la faire, mais il aurait contribué aux tentatives de la casser! Alors, ces larmes sont peut-être des larmes de douleur: il pleure sur son triste sort pour avoir toujours misé sur le mauvais cheval : RCD, Mourou (liste "indépendante" aux élections de 2011), et enfin Moncef Marzouki!!! » a-t-il martelé.