Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, a déclaré, lundi 9 février 2015, que son ministère est prêt, à se soumettre à toute commission d'enquête « quelle qu'elle soit » sur les événements de Dhehiba. M. Aroui a ajouté, dans le même contexte, qu'une enquête judiciaire ainsi qu'une autre administrative seront ouvertes pour déterminer les responsabilités dans le meurtre du jeune homme survenu lors des affrontements, hier, avec les forces de l'ordre. Revenant, en détail, sur ces événements, le porte-parole du MI a indiqué que les « casseurs » avaient incendié un poste de la Garde nationale ainsi que trois maisons d'agents sécuritaires. Ils ont également tenté, poursuit-il, de s'introduire, en usant de violence, dans les locaux de la police des frontières. « Ils étaient plus de 400 personnes avec des cocktails Molotov » a-t-il précisé. Face à ces attaques, les forces de l'ordre étaient acculées à user de leurs armes à feu, déclare M. Aroui sans pour autant confirmer ou infirmer que les agents aient tiré en direction de la foule. Mohamed Ali Aroui a, par ailleurs, appelé à activer la promulgation d'une loi qui criminalise les atteintes aux institutions sécuritaires.