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Borhane Bsaïes : J'ai téléphoné à Ben Ali, l'argent montré à Sidi Dhrif est une piètre mise en scène
Publié dans Business News le 29 - 03 - 2015

Encore un personnage à polémique chez l'émission « A qui ose seulement » de ce soir du dimanche 29 mars 2015. Il s'agit du journaliste, Borhane Bsaïes, réputé pour être un partisan et un défenseur inconditionnel de l'ancien président Ben Ali et de son régime.

Lors de la première partie, soit avant l'arrivée des invités, M. Bsaïes a eu le temps de faire certaines révélations et d'afficher certaines positions.

Pour commencer, il a révélé qu'il a téléphoné à Ben Ali, mais c'est son épouse, Leïla Trabelsi, qui lui a répondu tout en étant contente de l'avoir au bout du fil, mais sans échanger des propos d'importance avec elle. Juste des « salamalecs » à la tunisienne.
Par contre, il a révélé que Ben Ali rencontre, de temps à autres, des hommes d'affaires tunisiens installés dans des pays du Golfe et qu'il pourrait regagner, un jour, la Tunisie dans le cadre d'une réconciliation nationale.

Borhane Bsaïes estime que l'histoire de l'argent colossal de Ben Ali et de sa famille à l'étranger est une légende et que l'argent sorti des armoires du Palais de Sidi Dhrif et montré aux caméras de la télévisions est une « piètre mise en scène ».
Quant à l'argent de la « famille » se trouvant dans les banques étrangères, pour Borhane Bsaïes, il n'existe pas ou trop peu. « On lance des paroles en l'air, mais il n'y a aucun chiffre concernant cette question », indique t-il.

Evoquant la révolution, M. Bsaïes affirme qu'il s'agit d'une « manigance minutieusement préparée selon des agendas étrangers et que le nombre réel des victimes de la révolution est de 64 uniquement, les autres - plus de 250- ont été tués après le 15 janvier 2011 tout en appelant à ouvrir ce dossier pour savoir qui les a tués ».
Pour Borhane Bsaïes, le régime de Ben Ali était une « simple dictature à la tunisienne et n'a rien à voir avec les atrocités commises par d'autres régimes tyranniques tels ceux d'Hitler en Allemagne, de Kadhafi en Libye, de Saddam en Irak ou même de Nasser en Egypte ». Et d'ajouter « qu'on n'a pas le droit d'effacer l'histoire d'un simple coup de gomme et de diaboliser Ben Ali et son régime qui ont leur côté négatif, certes, mais on leur aspect positif ».
A ce propos, il a tenu à préciser que la dictature de Ben Ali « avait permis des croissances dépassant les 5% et de laisser un volumineux dépôt à la Banque centrale de Tunisie de plus de cinq milliards de dinars, dilapidés en l'espace de quatre ans pour subvenir à la consommation ».

M. Bsaïes a fait des révélations concernant le « financement du congrès du parti de Mustapha Ben Jaâfar par la présidence sous Ben Ali et l'argent, les voyages et les missions payés par l'Agence tunisienne de communication extérieure (ATCE) à des responsables de l'Association des journalistes tunisiens (AJT) à l'époque pour avoir décerné la plume d'or à Ben Ali » tout en refusant de donner des noms. « Ils se reconnaîtront », s'est-il contenté de dire.


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