Le lobbyiste Radwan Masmoudi a publié, mercredi 1er avril 2015, un communiqué dans lequel il tente de rassurer son public et notamment ses donateurs étrangers. Dans ce communiqué, M. Masmoudi déclare qu'à la « suite des nombreuses rumeurs propagées dernièrement autour du Centre des études de l'islam et de la démocratie et de son président le docteur Radwan Masmoudi, nous rassurons nos amis et partenaires du bon fonctionnement du centre et la poursuite de ses relations extraordinaires avec ses associés et les donateurs, qu'ils soient aux Etats-Unis, en Grande Bretagne ou en Europe ». Il affirme que ce type de rumeurs n'a pas impacté son rendement dans son passé et ne l'impactera pas à l'avenir. Après avoir annoncé que toutes les rumeurs sont infondées, Radwan Masmoudi annonce dans la foulée que Adnène Hasnaoui a été limogé la semaine dernière et qu'il n'a plus aucune relation avec le centre et ses activités, ni de près, ni de loin.
Ce qui est à relever est que le communiqué du CSID cherche, sans succès, à être rassurant. D'un côté, il dément l'ensemble des rumeurs, mais de l'autre il admet le limogeage d'une personne, sans même donner les raisons de ce licenciement qu'on pourrait qualifier d'abusif, tant que M. Hasnaoui n'a pas donné sa version des faits. Radwan Masmoudi déclare que le CSID fonctionne bien, alors que les observateurs avisés savent parfaitement que ce centre n'obéit pas aux règles ordinaires de transparence. Il parle, par exemple, de donateurs étrangers, sans que l'on sache qui sont ces donateurs et encore moins les montants exacts de leurs contributions. On notera qu'en dépit de tout ce que dit M. Masmoudi sur le CSID, des enquêtes sont actuellement en cours pour déterminer les budgets exacts dont a bénéficié son centre et à quoi et à qui ils ont été alloués.