L'Instance nationale administrative de l'UGTT s'est réunie, jeudi 21 mai 2015, sous la présidence de son secrétaire général, Houcine Abassi, et a émis un ensemble de décisions et de recommandations. Ainsi, l'instance a exprimé sa fierté d'appartenir à l'UGTT, de militer dans ses rangs, de respecter ses lois et de suivre la voie de ses leaders. Elle a appelé les travailleurs à s'unir autour de ses structures, à appliquer ses lois et à contrecarrer les plans de ceux qui veulent nuire à la centrale syndicale en semant la zizanie et la discorde. Elle assure être prête à commencer un nouveau round de négociations sociales publiques et privées. L'instance soutient également les propositions soumises par les parties sociales et la société civile pour résoudre rapidement les problématiques de Gafsa. Elle considère que les commissions sociales et le Conseil national du dialogue social sont les seuls cadres pour trouver une solution à plusieurs dossiers. L'UGTT a exprimé aussi son refus de faire adopter la loi sur le partenariat public privé, sans concertation avec elle. Elle considère la campagne orchestrée contre les mouvements sociaux et contre le droit syndical, comme une campagne contre les droits sociaux et économiques des travailleurs, pour couvrir la poursuite des politiques de discrimination d'injustice sociale alors que les travailleurs doivent prendre sur eux le poids des échecs des choix économiques et sociaux. Autre point, concernant les prélèvements sur salaires des jours de grèves, l'UGTT estime que la décision du gouvernement est en contradiction avec la décision préalable de constituer une commission commune pour discuter de ce problème. La centrale syndicale a appelé le gouvernement à accélérer la mise en place de mesures de souveraineté nécessaires pour mettre fin aux souffrances des Tunisiens kidnappés en Libye et aux supplices qu'ils subissent. Elle a également appelé à lever le voile sur l'affaire du kidnapping de l'agent de l'ambassade et des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari.