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Moncef Marzouki aurait refusé à la France d'utiliser le ciel tunisien pour frapper le Mali
Publié dans Business News le 24 - 07 - 2015

Il y a de ces révélations qui vous font douter de vos connaissances en matière de géographie et de politique.

Dans un long article publié vendredi 24 juillet 2015 sur le site Arabi 21, Tarek Kahlaoui a indiqué que « Moncef Marzouki a refusé à la France une demande d'utiliser l'espace aérien tunisien dans le cadre de l'opération militaire au Mali ».
Or, comme toute personne le sait, y compris des élèves de l'école primaire, la Tunisie ne figure pas sur la ligne France-Mali (carte ci-dessous). Quand bien même la France voudrait utiliser l'espace aérien tunisien pour atteindre le Mali, elle devrait inévitablement passer par le ciel algérien. Auquel cas, il est plus logique, plus efficace et plus économique, qu'elle passe directement par l'Algérie du nord au sud, sans faire un assez long détour par la Tunisie.
Pourquoi donc M. Kahlaoui parle-t-il de quelque chose qu'aucune source (officielle ou officieuse) n'a jamais relayée, qu'aucun média réputé dénicher ce genre de secrets n'a révélé, à l'instar du Canard Enchaîné ou Mediapart ? Le tout en sachant que Moncef Marzouki entretenait d'excellentes relations avec François Hollande et que ce dernier a « soutenu » jusqu'au bout sa candidature. Difficile de croire que l'on puisse soutenir quelqu'un qui vous a dit non…

L'objet de l'article de Tarek Kahlaoui, ancien directeur de l'Institut des études stratégiques, est d'alimenter la rumeur, officiellement démentie par les autorités, affirmant que la Tunisie va offrir une base militaire aux Etats-Unis. M. Kahlaoui parle, maintenant, de l'aéroport de Gafsa pour l'atterrissage de drones.
Il évoque avec insistance l'Algérie qui doit être obligatoirement informée et consultée sur ce projet de base américaine. Un projet qui, répétons-le, a été officiellement démenti par les autorités tunisiennes représentées, notamment, par Moez Sinaoui, porte-parole officiel de la présidence de la République.
Cherche-t-il à gagner la sympathie de l'Algérie, alors que sous Marzouki, l'Algérie était violemment dénigrée sur les plateaux télévisés par des personnes très proches de l'ancien président et en présence d'un ministre de son parti ? Bonne tentative, mais il est difficile de penser que les Algériens croient aux rumeurs, fussent-elles lancées par un ancien haut cadre de l'Etat.

Dans le même article, Tarek Kahlaoui donne une demi-vérité sur l'intervention de la sûreté présidentielle lors de l'attaque de l'ambassade américaine.
Pour M. Kahlaoui, les salafistes ont attaqué l'ambassade dans l'objectif de pousser à une intervention étrangère en Tunisie, de quoi alimenter la tension dans le pays contre cette intervention et, de là, comprend-on, contre le pouvoir de l'époque. Et de préciser que Moncef Marzouki a catégoriquement refusé toute intervention étrangère pour évacuer le personnel de l'ambassade encerclée par les salafistes.
S'il est vrai que la situation, en ce jour noir du 14 septembre 2012, a été décrispée grâce à l'intervention de la sûreté présidentielle, il est bon de rappeler que cette dernière n'a pas bougé le petit doigt, jusqu'à ce que Hillary Clinton appelle Moncef Marzouki en personne pour le « sommer » de résoudre le problème. Cela est écrit noir sur blanc dans le livre du journaliste français David Thomson « Les Français djihadistes ». Le journaliste précise même qu'au moment de l'attaque, Moncef Marzouki faisait la sieste et ne voulait pas être dérangé à cause d'une migraine. Ce qui explique la colère de Hillary Clinton et il était question, alors, qu'elle envoie des troupes étrangères pour sauver le personnel de l'ambassade et c'est elle-même en personne qui a réveillé l'ancien président de sa sieste.
Outre ces rappels historiques, il est bon de noter que l'un des avocats actuels de Moncef Marzouki était déjà avocat de quelques uns parmi les salafistes ayant attaqué l'ambassade américaine. Mais tout cela a été occulté par l'ancien directeur de l'institut des études stratégiques au rang de secrétaire d'Etat.

A quoi joue Tarek Kahlaoui, avec des contre-vérités par ci, des demi-vérités par là et des rumeurs officiellement démenties ?
Entre Imed Daïmi qui s'active dans le sud pour s'opposer au projet du mur érigé dans le cadre de la lutte anti-terroriste et Tarek Kahlaoui qui propage les rumeurs dans la presse arabe du Golfe, les pouvoirs actuels continuent de regarder sans rien faire ! A s'interroger si elles ne font pas la sieste, comme Marzouki un certain 14 septembre 2012.

N.B.
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