Suite aux derniers rebondissements concernant l'affaire des stents périmés, le syndicat général des médecins, des pharmaciens et des dentistes hospitalo-universitaires a appelé, ce lundi 8 aout 2016, les autorités compétentes à ouvrir une enquête pour déterminer la responsabilité pénale et administrative des parties concernées dans cette affaire. C'est dans un communiqué relayé par la TAP, que le syndicat a exprimé ses regrets à propos des campagnes médiatiques menées à l'encontre des médecins et pharamaciens des CHU et qu'il a exprimé sa volonté que soit ouverte une enquête en bonne et due forme pour définir la responsabilité de toutes les parties. Ces parties concernées étant, entre autres, les fournisseurs des équipements médicaux, le personnel administratif et les structures de contrôle relevant de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) et du ministère de la Santé.
Le syndicat a également appelé les autorités à garantir les droits des patients victimes en termes de prise en charge médicale et d'assistance psychologique.
Le communiqué a également appelé les autorités compétentes à légiférer et réviser les textes réglementaires existants pour faciliter la mise en place d'un système précis de contrôle des stents cardiaques et des autres équipements médicaux pour n'attribuer l'approvisionnement de ces outils médicaux qu'au ministère de la Santé par l'intermédiaire de la Pharmacie centrale.