En marge d'un meeting tenu, aujourd'hui dimanche 25 décembre 2016 à Kairouan, en présence de députés et des militants d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, a affirmé dans une déclaration accordée aux médias, que la Tunisie ne peut pas imposer pas aux autres pays le non-rapatriement des terroristes tunisiens et qu'elle doit, pas conséquent, les recevoir et les traiter conformément aux exigences. Rached Ghannouchi a souligné que ces terroristes ont, certes, porté atteinte à notre pays et terni son image à l'étranger, mais « comme on dit, la chair si elle vient à être pourrie, elle doit être prise en charge par les siens ».
Il a indiqué, par ailleurs, que ce phénomène du terrorisme est une maladie qui requiert, certes, un traitement sécuritaire et judiciaire spécifique, mais aussi un traitement psychiatrique et social, d'où l'obligation pour les autorités de prendre les dispositions adéquates dans l'esprit de prise en charge de ces éléments.