Dans un post publié sur sa page Facebook, mardi 24 janvier 2017, l'ancien président de la République Moncef Marzouki a accusé le quotidien français ‘'Le Monde'' d'avoir ignoré une modification de sa tribune publiée la veille sur ses colonnes. M. Marzouki indique qu'une phrase a sauté dans son texte original et qu'il a envoyé la modification une heure après, mais Le Monde a quand même publié le texte original. Il précise avoir envoyé une réclamation, sans obtenir une réponse apparemment. D'après Moncef Marzouki, la phrase qui a sauté est : «Heureusement que les Tunisiens n'ont pas fait sauter le Centre de Commerce international dans les attentats du 11-Septembre ». Le texte publié par Le Monde, hier, a provoqué une large polémique. L'ancien président a indiqué : « Quel est le point commun entre l'attentat du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, celui de Berlin le 19 décembre 2016 et celui de Nice le 14 juillet 2016 ? […] Ils ont été commis par mes compatriotes, par des Tunisiens qui ont frappé aussi en Tunisie même et ce à plusieurs reprises ». Polémique justifiée puisque l'ancien président a l'habitude de critiquer et dénigrer les Tunisiens dans des médias étrangers et n'hésite pas à prononcer des contrevérités. Celle d'hier n'a donc étonné personne… La réponse d'aujourd'hui, et l'excuse de l'omission et de la non-acceptation par Le Monde de sa modification, ne devrait pas étonner non plus, l'ancien président est également habitué par ses explications farfelues, montées de toutes pièces. En réponse à cette polémique, dans son post du mardi 24 janvier 2017, Moncef Marzouki a préféré répondre par l'ironie cette fois : « La campagne est une chose normale dans le cadre de « l'éthique de la politique » dans notre pays ».