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Héla Cheïkhrouhou : L'arrêt de production à Tataouine et Kébili coûte 24 MD par semaine à l'Etat
Publié dans Business News le 02 - 06 - 2017

L'arrêt de production à Tataouine et Kébili et son coût, a été le sujet de l'intervention de la ministre de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Héla Cheïkhrouhou, dans l'émission La Matinale de Hamza Belloumi sur Shems Fm ce vendredi 2 juin 2017.

Mme Cheïkhrouhou a expliqué que l'arrêt s'est fait graduellement sur les 2 derniers mois, à travers le blocage des passages d'El Kamour et Kambout, les deux portes du désert et des champs pétroliers. Ainsi tous les chantiers sur les champs pétroliers ont été arrêtés, que ce soit à cause de leur isolation, soit à cause des sit-in.

La dernière semaine, le sabotage du pipeline d'El Kamour et sa fermeture ont conduit à l'arrêt de production sur les champs pétroliers de la région, à cause de leur capacité de stockage limitée. Donc, actuellement, la production est à l'arrêt à Tataouine et Kébili et ces arrêts coûtent aux caisses de l'Etat 24 millions de dinars(MD) par semaine.

La ministre a précisé que tout le gaz produit est destiné à la STEG pour sa production d'électricité, sachant qu'actuellement, le pays est dans sa période de pic de consommation. Le pétrole est, quant à lui, exporté. Tout ceci, a donc des incidences directes : on sera obligé d'importer nos besoins au lieu de consommer local et on aura des pertes sèches pour l'arrêt de nos exportations, note-t-elle.

Autre point abordé, Héla Cheïkhrouhou a précisé que sur les sites pétroliers les équipements industriels sont créés pour fonctionner 24 h sur 24. Lorsqu'ils sont fermés ou arrêtés, ça peut causer des dégâts importants et irréversibles comme le cas du pipeline national de transport de pétrole entre la Tunisie et l'Algérie et qui peut subir des dégâts importants à cause de la pression.
Elle a souligné que ceux qui pensent qu'ils sont en train de sanctionner un secteur privé étranger se trompent lourdement, car c'est l'Etat tunisien, donc le contribuable, qui assume les coûts de tout sabotage. C'est pour ça que tout sabotage sera sévèrement puni. L'Etat est d'ailleurs décidé à recourir à la justice et il n'y a aucune loi ou aucune Constitution dans le monde qui protège les agresseurs et les saboteurs.

La ministre a soutenu que l'armée est présente sur tous les sites pour les protéger, mais lorsqu'il y a une présence populaire comme pour les événements d'El Kamour, c'est à la Garde nationale d'intervenir, car l'armée ne dispose que de balles réelles pour défendre ces sites. Ce corps armé a été sévèrement critiqué par les Tunisiens, alors qu'il faisait uniquement son devoir.
Mme Cheïkhrouhou a indiqué, dans ce cadre, que le sabotage du pipeline à El Kamour a provoqué, outre les pertes financières et la perte de milliers de barils de pétrole, des dégâts écologiques. Le ministère estime les pertes entre 2.000 et 5.000 barils de pétrole, soit une perte d'au moins 250.000 dinars. Mais, on n'a aucune idée sur le coût de la dépollution du site.
Le gouvernement est, donc, en train de s'orienter vers la décision d'augmenter les prix du carburant. La subvention pour les carburants en 2017 est de 600 millions de dinars et devra être revue à la hausse si la situation actuelle n'évolue pas, estime-t-elle. D'autre part, plus de 1.700 emplois sont menacés de disparaitre à cause de cet arrêt de production.

Héla Cheïkhrouhou affirme que la responsabilité de ce qui se passe à Tataouine et Kébili n'incombe pas uniquement au gouvernement mais est aussi celle de la société civile et de l'opinion publique. Elle précise qu'à Kébili, les protestataires se sont retirés de la réunion avec le gouvernement : ils réclament la nationalisation des sociétés pétrolières et de la révision des contrats, ce qui est contraire à la loi et à la constitution. A Tataouine, la coordination n'a pas réussi à se mettre d'accord sur une représentation, la réunion s'est faite sans eux.

La veille, le ministère de l'Energie, des Mines et des Energies renouvelables avait annoncé l'arrêt de production du pétrole et du gaz dans les gisements sis à Tataouine et Kèbili, suite aux protestations et autres sit-in enregistrés dans ces zones.

I.N

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