«Nombreuses impostures ne cesseront d'ébranler la culture de mon pays. L'Inculture, l'impertinence, la manipulation, la contre-vérité, la mauvaise foi et la compromission... Agissons contre elles, pour que la bêtise du genre ne devienne vertueuse. Et le mensonge, perpétuel déguisement de vérité », tel fût la réponse du ministre des Affaires culturelles, Mohamed Zinelabidine, aux nombreuses critiques le visant ces derniers jours. Les dernières en date concernent le limogeage du directeur du Festival International de Hammamet, Moez Mrabet. Cette décision du ministre a suscité une vive polémique dans le milieu culturel, outre la réduction de 65% du budget alloué au Festival de Hammamet, et les insinuations de mauvaise gestion de Moez Mrabet. D'ailleurs, un sit-in pour protester contre cette décision est prévu pour aujourd'hui, dimanche 3 décembre 2017.
On rappellera, également, la décision de limogeage de Héla Ouardi par le ministre après avoir dénoncé un dossier de corruption concernant les subventions chez les éditeurs. Plusieurs observateurs estiment que le ministre des Affaires culturelles est en train de faire de mauvais choix, en virant plusieurs compétences, pour laisser les hauts postes aux mains de personnes beaucoup moins compétentes.