La réunion des parties prenantes pour la préparation d'un plan régional en vue de la mise en oeuvre de la stratégie régionale de lutte contre les maladies sexuellement transmissibles (MST), 2009/2015, ont démarré, lundi, à Hammamet. Cette réunion organisée à l'initiative du bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la Méditerranée orientale, avec la participation du ministère de la Santé publique, doit se poursuivre jusqu'au 11 juin 2009. Des directeurs des programmes nationaux relatifs à la contagion par transmission sexuelle et de la santé de la reproduction, des 22 pays de la région, ainsi que des représentants du Programme des Nations Unies pour l'enfance et du Programme des Nations Unies pour le développement, participent à cette réunion. Au cours de cette réunion, le travail sera axé sur la définition des axes de ce plan pour l'exécution de la stratégie régionale ayant pour objectif de consolider l'action commune et l'instauration de système de surveillance, le renforcement du diagnostic précoce et la prévention de ces maladies. Dr Hussein Gezairy, directeur régional de la région OMS de la Méditerranée orientale a souligné que cette stratégie régionale pour la prévention et la lutte contre les MST, au niveau régional et national. Il a ajouté que l'OMS estime à environ 10 millions le nombre de nouveaux cas d'infections sexuellement transmissibles, chaque année, dans la région de la Méditerranée orientale. Dans le cadre de cette stratégie, l'action sera orientée, notamment vers l'établissement de systèmes de surveillance des tendances des MST, afin de rationaliser la planification des programmes de lutte et d'orienter les services vers les catégories d'habitants les plus exposées à ces maladies. L'exécution de cette stratégie devrait, d'autre part, permettre de se prémunir contre la propagation du virus du SIDA et de consolider les efforts fournis en vue d'atteindre les objectifs du millénaire. Il est à noter que, contrairement au SIDA, les formes d'infection sexuellement transmissible entraînent des cas de mortalité et de morbidité considérables, aussi bien chez les adultes et les nourrissons, en plus du fait qu'elles augmentent les risques de transmission du virus du SIDA.