La Société tunisienne de gastroentérologie organise, du 11 au 13 juin 2009, à Tunis, son 14ème congrès national qui coïncide avec la célébration de la Journée mondiale pour la prévention de l'hépatite « B » et « C », avec la participation de spécialistes de pays frères et amis. Cette manifestation scientifique a pour objectif d'identifier les méthodes les plus adaptées pour enraciner la culture du diagnostic précoce, grâce aux analyses, ce qui permet d'éviter les cancers du foie. Elle a, aussi, pour but de développer les systèmes de prévention et de soins, et de promouvoir leur efficacité. Les travaux du congrès ont été axés sur les différents développements, dans le domaine de la médecine gastroentérologique et des soins des inflammations hépatiques. L'accent a été mis, à ce propos, sur le renforcement de la formation continue, au niveau des soins et de la chirurgie au laser. Mme Najoua Miladi, secrétaire d'Etat chargée des Etablissements hospitaliers, a ouvert les travaux de ce congrès. Elle a mis en exergue l'évolution de cette spécialité médicale en Tunisie, grâce au renforcement du secteur de la santé. Le nombre des médecins gastroentérologues, dans le secteur public, en Tunisie, est de 110 dont 60 professeurs universitaires. Le secteur privé, pour sa part, compte 120 médecins, dans cette spécialité, répartis sur toutes les régions du pays. Le secteur sera renforcé par 50 autres médecins résidants, en cours de spécialisation. En outre, les établissements hospitaliers disposent de 16 services de gastroentérologie dont 9 universitaires équipés de matériel moderne, tels que les fibroscopes et les colonnes complètes de vidéoendoscopie. La secrétaire d'Etat a, d'autre part, mis l'accent sur le souci de relever les défis posés, aujourd'hui, pour le secteur de la santé publique, grâce à la promotion de la qualité des prestations, la consolidation de la couverture sanitaire, le renforcement du positionnement de la Tunisie, en tant que pôle d'exportation et d'investissement, dans le domaine des services de santé.