Le 15e congrès national de gastroentérologie se tient du 27 au 29 mai, à Tunis, en concomitance avec les 13es journées de gastroentérologie d'Afrique francophone autour de la carcinologie digestive et les hépatites. Présidant hier l'ouverture des travaux, M. Mondher Zenaïdi, ministre de la Santé publique, a passé en revue les composantes du programme de lutte contre les hépatites, élaboré en collaboration avec la Société tunisienne de gastroentérologie (Stge). Il a évoqué, dans ce contexte, les campagnes de sensibilisation et la mise en place d'un plan national de lutte contre les hépatites B et C. M. Zenaïdi a, par ailleurs, mis l'accent sur l'importance des recommandations qui seront issues de cette manifestation scientifique en vue de renforcer le dépistage du cancer colorectal par le test de Hemoccult. Il a souligné le souci d'assurer aux malades une meilleure qualité de prise en charge par l'acquisition de nouveaux endoscopes et l'élaboration de référentiels pour la chimiothérapie en liaison avec la Caisse d'assurance-maladie (Cnam), et ce, conformément aux orientations tracées dans la stratégie nationale anti-cancer et la proclamation de 2010, année de lutte contre les maladies cancéreuses. Pour rappel, la Tunisie compte 110 gastro-entérologues dans le secteur public et 140 autres dans le secteur privé répartis dans toutes les régions. Une soixantaine de résidents sont, en plus, en cours de spécialisation en gastroentérologie. Le pays dispose de 16 services de gastroentérologie dont 13 universitaires dotés d'équipements de pointe à l'instar des colonnes complètes de vidéo-endoscopie. Cet effort sera poursuivi à travers la formation continue et la création de nouveaux services à l'intérieur du pays, a assuré le ministre. Des experts africains et français participent à la rencontre organisée par la Stge, conjointement avec l'Association africaine francophone de formation continue hépato-gastroentérologie (Aaffchge).