Les travaux du colloque international sur « les changements climatiques: impact sur la diversité biologique maritime et côtière », ont démarré jeudi, à l'initiative de l'Agence de Protection et d'Aménagement du Littoral en collaboration avec le Centre Français du Littoral et le Centre d'Activités Régionales pour les Aires spécialement Protégées. Présidant l'ouverture de ce colloque, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 27 juin, M.Abderrazak Daaloul, secrétaire d'Etat chargé de la pêche a affirmé que la Tunisie demeure l'un des rares pays méditerranéens qui n'ont pas exploité tout leur espace naturel, précisant que les côtes exploitées intensivement s'étendent sur seulement 220 km. Le reste du littoral étant composé de terres agricoles et de zones naturelles encore vierges, a-t-il dit. Il a ajouté que cette situation lui donne la latitude de jeter les bases d'un développement durable, qui compte parmi les fondements de la politique du pays. Il a passé en revue les différentes conventions et accords auxquels le pays a adhéré, rappelant les divers programmes adoptés en matière de protection du littoral. Pour sa part, M. Abdallah Maacha, directeur général de l'Agence de Protection et d'Aménagement du Littoral a affirmé que l'agence a réalisé plusieurs études sur les réserves maritimes, précisant qu'elle a également élaboré des plans de gestion des zones protégées maritimes et côtières devant être créées.