INFOTUNISIE-A la faveur des acquis au profit de l'enfance, la Tunisie a réalisé, au fil des années, des avancées importantes en matière d'amélioration des indicateurs relatifs à la protection des droits de l'enfant, notamment dans les secteurs de l'éducation et de la santé, ce qui a permis au pays d'acquérir une expérience avant-gardiste internationalement reconnue et appréciée. Dans ce contexte, le Centre d'études juridiques et judiciaires relevant du ministère de la Justice et des Droits de l'Homme vient de publier une nouvelle édition du Code de protection de l'enfant dans trois langues (arabe, français et anglais). Cette nouvelle édition est enrichie de jurisprudences tunisiennes et comparées, tout en spécifiant les références tunisiennes, arabes et étrangères à la fin de chaque chapitre. Une longue préface occupe les premières pages de cette édition de qualité. Elle contient des statistiques sur les différents aspects des droits de l'enfant ainsi que les textes législatifs et mécanismes juridiques, sociaux et éducatifs, en Tunisie. Les annexes présentent les lois et les décrets relatifs aux droits de l'enfant, adoptés en Tunisie, ainsi qu'une liste détaillée de références, lettres et mémorandums élaborés par des universitaires, chercheurs, magistrats et avocats. La Tunisie a mis en place ce dispositif avant-gardiste afin de garantir à l'enfance une prise en charge intégrale, une croissance équilibrée et un épanouissement de la personnalité. Ce code comprend les fondements, les principes et les mécanismes juridiques garantissant le maximum nécessaire, par l'Etat et la société, à l'enfant dès sa naissance et tout au long de la période de sa croissance. Il constitue un investissement pionnier et à long terme en faveur des enfants d'aujourd'hui et des générations futures et vise la promotion de l'enfance, puisque les droits de l'enfant à la vie, au développement et à la protection font partie des choix stratégiques du pays et sont, à juste titre, les fondements de base de ce Code. Signalons que la Tunisie a été le cinquième pays au monde, après le Canada, la Belgique, la Norvège et la Suède, à se doter d'un Code de protection de l'enfant en 1995.