M. Abdelwaheb Abdallah, ministre des Affaires étrangères, a assisté, mercredi à New York, à l'ouverture du débat général de la 64ème session de l'assemblée générale des Nations Unies dont les travaux ont débuté samedi dernier sous la présidence de M. Abdesselam Triki (Libye), en sa qualité de nouveau président de l'assemblée générale. Plusieurs Chefs d'Etat et de gouvernement participent à cette session dont l'ordre du jour s'articule autour des questions relatives à la sécurité internationale, le développement, et l'environnement. Dans son rapport sur l'activité de l'organisation, M. Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, a notamment souligné que l'organisation doit être le lieu privilégié du rapprochement des intérêts divergents et des différentes solutions proposées pour régler les problèmes du monde. « Elle doit aussi, a-t-il dit, continuer de donner les moyens de servir tous ceux qui, à travers le monde, ont besoin de l'ONU et en particulier les plus démunis. « L'ONU, a-t-il encore souligné, est appelée à relever les défis dans les domaines de la sécurité, du développement, de l'aide humanitaire et des droits de l'homme ». « L'ONU, a-t-il poursuivi, doit jouer un rôle de premier plan dans la gestion des conséquences de la crise économique, recensant et protégeant les populations les plus vulnérables et plaidant leur cause. L'ONU renforcera également ses moyens en matière de prévention des conflits, d'appui et de consolidation de la paix dans le monde ». Les présidents Lula Da Silva (Brésil), Barack Obama (Etats-Unis), le Chef de la révolution du 1er septembre de la Jamahirya arabe libyenne et président de l'Union Africaine et Nicolas Sarkozy, chef de l'Etat français se sont ensuite succédé à la tribune lors de cette séance plénière de la matinée du mercredi. Ils ont, tour à tour, plaidé pour un monde plus juste où prévalent la paix, la sécurité et la prospérité. Ils ont appelé à des efforts communs pour redresser l'économie mondiale et lui redonner vigueur et vitalité. Le président Obama a promis de ne ménager aucun effort pour une paix juste et durable au Proche Orient, fondée sur deux Etats coexistant dans la paix et le respect.