INFOTUNISIE – Dans sa réunion périodique, jeudi 29 octobre 2009, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) a mis en valeur les mesures proposées par le programme électoral du Président Ben Ali 2009-2014, qui s'ambitionne, dans son 12ème point, à faire de la Tunisie un pôle de services bancaires et une place financière régionale. Le Conseil d'Administration de la BCT a passé en revue les différents indicateurs du secteur économique aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale. A cet effet, la production nationale a enregistré une nette augmentation dans les secteurs agricole, énergétique et minier, alors que les échanges commerciaux extérieurs restent déficitaires faute de la chute prolongée des cours notamment des produits énergétiques, des phosphates et dérivés… Au terme du 20 octobre 2009, les industries manufacturières tunisiennes ont connu une hausse, surtout celles du textile-habillement et des industries diverses. S'agissant du marché monétaire, la masse monétaire s'est améliorée de 3 points. Quant aux aides à l'économie, elles ont progressé de 9,7%, durant les 9 premiers mois de 2009, contre une hausse de 7,8% à la fin décembre 2008. En outre, le marché monétaire a connu un excédent de liquidité monétaire, en octobre 2009, suffisant à faire intervenir la Banque Centrale afin d'absorber une enveloppe moyenne de 942 millions de dinars (MD) jusqu'au 25 du même mois. Du côté du taux d'intérêt quotidien, il a été entre 4.05% et 4.80% depuis le début du mois d'octobre 2009. Concernant, le marché de change le dinar Tunisien, a enregistré, jusqu'au 29 octobre 2009, une dépréciation de 2,6% par rapport à l'euro et une appréciation de 1,4% par rapport au dollar américain. La maîtrise tunisienne de l'accélération du rythme des cours mondiaux persiste encore dans la mesure où le taux d'inflation a atteint, durant les 9 premiers mois de 2009, 3.5%, contre 5.3% durant la même période de l'année dernière. Ainsi le conseil d'administration de la BCT a procédé à laisse inchangé le taux d'intérêt directeur. En dépit des signes et indices qui, depuis l'été 2009, promettent une reprise de l'économie mondiale, pleinement affectée par la crise financière mondiale, les instances financières internationales estiment avoir besoin de temps à se relever compte tenu de la propagation du chômage ainsi que l'accroissement des déficits budgétaires auprès des grands pays industrialisés…