INFOTUNISIE- Organisé par l'Académie des sciences de Hongrie, en partenariat avec l'UNESCO et le Conseil international pour la science (ICSU), le Forum coïncide avec la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement, instituée par l'UNESCO et célébrée chaque année le 10 novembre. Une table ronde sur le thème «structure, organisation et financement : le rôle de l'Etat», s'est tenue, le 4 novembre 2009, sous l'égide de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture ( UNESCO). C'est dans ce contexte que la Tunisie participe, du 5 au 7 novembre 2009, au «Forum mondial de la science», organisé, à Budapest, par l'Académie hongroise de la science. Comment faire en sorte que la connaissance scientifique reste un facteur de développement pour les sociétés ? Comment attirer l'attention des Etats sur la nécessité d'investir dans les sciences ? Quelles mesures adopter pour donner aux nouvelles générations de chercheurs les moyens de faire face aux défis à venir ?, telles sont les questions soulevées au cours du Forum. Lors du Forum, M. Lazhar Bououni, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de la technologie, a présidé la session du Groupe 77. Il a présenté, à cette occasion, une communication dans laquelle il a évoqué les grandes lignes de la politique tunisienne en matière de recherche scientifique et Technologique, ainsi que les réalisations accomplies dans ce domaine, notamment durant les deux dernières décennies, sous la conduite du Président Ben Ali, plaçant ces domaines au plus haut degré des priorités nationales. Le ministre a, dans cet ordre d'idées, exposé les récentes décisions prises par le Président de la République dans son programme présidentiel en faveur de la promotion de ce secteur, ainsi que les perspectives de la politique tunisienne en la matière. Il y a lieu de savoir que cette politique est «basée sur une stratégie visant à impliquer davantage le secteur privé dans l'effort national et à stimuler la croissance économique, à travers la promotion des capacités scientifique et technologique des industries de base, avec pour objectif l'augmentation de la part du PIB dans les secteurs innovants», a expliqué M.Bououni.