INFOTUNISIE – Faisant partie des travaux du Forum international « Tunis+4 » sur les technologies de l'information et de la communication (TIC) qui réunit 1300 participants issus de 50 pays arabes, africains, européens et américains, une séance ministérielle a eu lieu mardi à Hammamet, durant laquelle, certains ministres ont débattu des stratégies arabes et africaines dans le domaine de l'innovation à travers l'investissement dans les TIC. Célébrant le 4ème anniversaire de la 2ème phase du sommet mondial sur la société de l'information (SMSI 2005) à Tunis, cette réunion ministérielle vient évaluer l'exécution de l'«Agenda de Tunis» notamment quant à la réduction de la fracture numérique et l'accès des pays en développement aux TIC. Le ministre koweitien des communications a passé en revue la stratégie adopté par son pays, tout en soulignant que le partenariat public/privé, la promotion de la qualité des services rendus, pour faire du Koweït un centre commercial et financier. S'agissant du Rwanda, Kenya, Burundi, Bénin, Burkina Faso, les ministres ont mis en relief l'importance de renforcer l'infrastructure technologique et la promotion des compétences à travers l'impulsion de la recherche et la formation, de la généralisation des services TIC pour atteindre les zones rurales, de l'innovation en tant que catalyseur du développement économique et social. Par ailleurs, l'expérience tunisienne en matière de développement technologique et socioéconomique a été saluée par M. Saidi Kibeya, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Burundi. Mettant en valeur les acquis de la Tunisie dans le domaine des TIC, M. Kibeya a souligné que son pays œuvre pour à ancrer la contribution des TIC dans le développement avec une vision prospective fondée sur la libéralisation de ce secteur et la promotion de son cadre législatif à l'horizon 2025. L'Union Africaine a été représentée, dans cette réunion, par son commissaire chargée de l'infrastructure et de l'énergie, Mme Elham Mahmoud Ahmed Ibrahim, qui a insisté sur la mise en place d'une stratégie africaine globale reposant sur des politiques en harmonie avec le développement économique et social d'autant plus qu'avec la promotion du Haut débit et la réduction de la fracture numérique, en invitant toutes les parties à instaurer l'économie du savoir et tirer profit des opportunités qu'elle offre.