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Publié dans L'expert le 04 - 11 - 2009

Au vu et au su de tous, la situation climatique de notre bonne terre s'empire d'un jour à l'autre. Pays émergents et autres riches ! Les opinions divergent sur les solutions à trouver pour sauver le climat. Les deux camps ont pointé du doigt le sommet de Copenhague ! Un événement de taille qui constituerait d'après eux, un vrai tournant dans « l'histoire » de la lutte contre le réchauffement climatique ! Mais ce rendez-vous crucial ne dit rien aux ONG qui le voit comme étant « un sommet d'hypocrisie » !

L'heure de vérité va sonner pour le sommet de Copenhague. À un peu plus d'un mois du sommet longtemps attendu, où 192 pays tenterons de trouver un terrain d'entente en vue de donner une suite au protocole de Kyoto , quelques pays européens déploient ce qu'on appelle une politique des signes positifs pour donner de l'UE l'image d'un organisme en pleine action.

À l'ouverture de cinq jours de négociations, sous les auspices de l'ONU à Barcelone et pour tenter de calmer les esprits mesquins et inquiets, l'Espagne va donner 100 millions d'euros supplémentaires jusqu'en 2012 pour la lutte contre le réchauffement climatique. La vice-présidente du gouvernement espagnol Maria Teresa Fernandez de La Vega a tenu de préciser, suite à cette fameuse annonce, que la lutte contre le réchauffement climatique sera l'une des priorités de la présidence espagnole de l'UE au premier semestre de l'année 2010.

Le protocole de Kyoto exige de l'Espagne qu'en 2012, la moyenne de ses émissions de gaz à effet de serre sur la période 200 -2012 n'ait pas augmentée de plus de 15% par rapport à celles de 1990. Or conformément au rapport annuel de l'édition espagnole de World Watch en 2008, les émissions seraient supérieures de 42,7% à celles de 1990.

Selon Teresa Ribera, secrétaire d'Etat chargée du changement climatique, « L'Espagne est le pays industrialisé le plus en retard sur ses objectifs de Kyoto. De même le Canada et le Japon, l'Espagne est un gros émetteur, et n'a pas d'autre choix que le recours au marché carbone pour remplir les objectifs du protocole. Il paraît donc que le pays des toros a suivi ce qu'on appelle la politique de bonne volonté pour redorer son image aux yeux de la communauté internationale, particulièrement occidentale.

Revenons maintenant sur l'initiative française. Baptisée « justice, climat », le programme ne vise, selon le ministre français de l'Ecologie Jean Louis Borloo, rien de moins qu'aider l'Afrique à devenir « le premier producteur d'énergie renouvelable au monde ». À son avis, avec ce programme ambitieux, l'Afrique ne serait plus une partie du problème mais une partie de la solution. Le ministre français a évalué le coût du programme entre 20 et 25 milliards de dollars par an, dont cinq seront consacrés à la reforestation. IL a ainsi proposé de le financer par un fonds public abondé soit par « une allocution universelle » versée par les pays riches et émergents (ce programme en coûterait à la France 580 millions d'euros par an) ce qui représente environ 20 milliards de dollars.

Il est à signaler que dans le cadre du protocole de Kyoto (1997), la France s'est engagée à stabiliser ses émissions agrégées de six gaz à effet de serre sur la période 2008-2012 au niveau de 1990. Il s'agit des émissions de disoxyde de carbone, (Co2), de méthane (CH4), de protoxyde d'azote (N2O), d'hexafluorure de soufre (SF6), d'hydrofluor carbures (HFC) et de perfluor carbures (PFC).

Malgré les efforts dits actifs de la part de l'UE, militants, activistes et écologistes pensent que le sommet de Copenhague n'est qu'une sorte « d'hypocrisie ». Ils ont même regretté le non engagement chiffré de l'Union Européenne

Selon le site Internet ACTU-ENVIRONNEMENT, les associations environnementales et les élus écologistes ont manifesté leur mécontentement vis-à-vis du non engagement chiffré de l'UE. L'eurodéputé Jannick Jadot (Verts-ALE) dénonce un ''sommet de l'hypocrisie'' et estime que les dirigeants européens souhaitent répartir la facture internationale en fonction des émissions de chaque pays et pas de leur richesse pour diviser par trois la part européenne de l'effort mondial (et passer de 30 % à 10 %), tandis qu'à l'échelle européenne, un mécanisme inverse fondé sur la prise en compte de la richesse a été privilégié, de manière à satisfaire les exigences des pays de l'Est. Corinne Lepage, eurodéputée et vice-présidente de la commission Environnement du Parlement européen (ALDE), juge, quant à elle, la position du Conseil ''frileuse'' et ''incompatible vis-à-vis de l'enjeu climatique'' tout en consentant que ''l'attitude des Etats-Unis et de la Russie est à ce jour clairement irresponsable''. ''L'Union Européenne doit cesser de se cacher derrière les Etats-Unis et la Chine. Elle devra mettre ses cartes sur la table dès le début des négociations à Copenhague si elle veut continuer à prétendre qu'elle est à la pointe du combat contre le changement climatique'', commente Corinne Lepage.
Greenpeace France regrette que l'Europe ne joigne pas le geste à la parole et demande, comme d'autres organisations de la société civile, un financement public européen d'au moins 35 milliards d'euros par an d'ici à 2020, sur une contribution de 110 milliards d'euros de l'ensemble des pays industrialisés. La semaine dernière, le Parlement européen a préconisé un engagement européen de 30 milliards d'euros, et une contribution internationale de 100 milliards d'euros.Reste que, selon l'organisation, il représente moins de la moitié des ressources qu'il faudrait mettre sur la table pour empêcher une dérive climatique catastrophique.
Le WWF-international a, de son côté, dénoncé les messages «vagues» du Conseil ''diminuant encore les espoirs d'un leadership européen fort dans la lutte contre le changement climatique''. Enfin France Nature Environnement (FNE) considère que ''les bonnes intentions ne suffisent plus. Il faut se donner les moyens de ses ambitions et arrêter de jouer à cache cache entre pays dits développés. L'Europe a manqué aujourd'hui l'occasion de devenir leader sur le climat. N'oublions pas que ne pas lutter contre le dérèglement climatique coûtera bien plus cher que de s'engager dès aujourd'hui'', a rappelé Arnaud Gossement, porte-parole de France nature environnement (FNE).



Les citoyens rejoignent eux aussi le camp des activistes, des militants et des écologistes. Un sondage réalisé par l'Observatoire climatique de la banque HSBC, via Internet, a montré que (65%) de la population mondiale espère trouver un accord international sur la lutte contre l'effet de serre et le réchauffement climatique à Copenhague. Les voix appelant à un accord engagé se multiplient. Devant une situation climatique détériorée, quel avenir attend le sommet de Copenhague ?


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