INFOTUNISIE - Les acquis de l'enfance tunisienne ne sont plus à démontrer. Deux décennies durant, plusieurs réalisations ont été enchaînées au profit de cette frange sociale pour constituer l'une des pierres angulaires dans le processus de la réforme et du développement. La Tunisie célèbre, aujourd'hui, la journée nationale de l'enfance, placée sous le haut patronage du Président Ben Ali. Une fois de plus, le témoignage est d'autant plus vivant que révélateur. Le pays accorde un intérêt majeur aux nouvelles générations tout en misant sur l'enfant. D'où la mise en place d'importantes mesures et structures d'appui trouvant leur fondement dans les objectifs tracés par le Chef de l'Etat dans son programme électoral. Ce programme fait place à part, notamment, au tissu associatif dans le domaine de l'enfance en général et de l'enfance sans soutien en particulier. Le secteur privé et les collectivités locales sont appelés à jouer un rôle efficace dans le développement des jardins d'enfants, surtout que le corps associatif spécialisé en la matière participe dynamiquement à l'effort de l'Etat pour assurer la promotion de cette catégorie, alliant éducation et protection médico-sanitaire, sociale et psychologique. Rappelons, à cet effet, les efforts et les initiatives de Mme. Leila Ben Ali, épouse du Chef de l'Etat dans la promotion de l'emploi des handicapés, une mission assurée par l'Association Basma au profit de l'enfance à besoins spécifiques ou sans soutien familial. La réforme et la modernisation des structures ont, donc, touché à toutes les dimensions du secteur de l'enfance, avec pour option, de diversifier les choix en consécration de l'égalité des chances entre les enfants de toutes les régions. De ce fait, le programme d'aujourd'hui mettra l'accent sur la multiplication des conventions de partenariat et des contrats programmes avec les organisations et les associations, en vue de créer davantage de jardins d'enfants dans les zones rurales et les quartiers à haute densité démographique. Force est de savoir, par le fait, que le nombre de garderies se chiffre, à présent, à 200 après avoir été de l'ordre de 102 en 2004. De même que l'on compte 3562 jardins d'enfants dirigés par des compétences ayant reçu une formation allant de pair avec les besoins et les spécificités de cette catégorie sociale. Ainsi, l'enfant tunisien jouit d'une condition favorable. Et ce, au regard de plusieurs témoignages formulés par différentes institutions internationales d'envergure, dont celui du Comité de l'ONU quant à l'engagement de l'Etat en faveur des droits de l'enfant qui demeurent une partie intégrante des droits de l'Homme dans leur conception globale. Cet organisme s'est justement félicité, dans l'un de ses rapports, de l'adoption en 1995 par la Tunisie, du Code de protection de l'enfant, de la désignation de délégués à la protection de l'enfance, de l'introduction d'un devoir de signalement des situations où des enfants sont menacés et de la mise en place d'un système spécialisé de justice pour mineurs. De surcroit, le Parlement de l'enfant créé en vertu de la loi n°2002-41 du 17 avril 2002 vient s'ajouter aux considérables acquis de l'enfance tunisienne sous la sage conduite du Président Ben Ali. Constitué d'un nombre d'enfants égal à celui de la Chambre des députés, représentant toutes les régions du pays, cet espace offre aux enfants-députés, l'occasion de s'organiser dans le cadre d'un espace de dialogue, leur permettant de s'exprimer sur des sujets ayant trait à leurs droits. Comme il permet l'initiation à l'exercice de la responsabilité, le développement du sens civique et la promotion de la culture des droits de l'enfant. Aussi, tout en partant d'un terrain fertile et largement propice à l'amélioration continue, le programme de la journée nationale de l'enfance verra l'ouverture de nouveaux horizons prometteurs relevant du bon encadrement de l'enfant d'aujourd'hui pour gagner l'homme de demain.