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Allocution du chef de l'Etat devant la 14e session ordinaire du Sommet de l'UA
Publié dans Info Tunisie le 31 - 01 - 2010

Le Président Zine El Abidine Ben Ali s'est adressé à la 14e session ordinaire de la Conférence des chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Africaine (UA) sur le thème « Technologies de l'Information et de la Communication en Afrique: Défis et perspectives pour le Développement », par une allocution, prononcée en son nom par M. Kamel Morjane, ministre des Affaires étrangères.
Voici le texte intégral de l'allocution :
« Au Nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux
Excellence, Monsieur le Président Bingu-wa Matharika,
Président de la République du Malawi, Président de l'Union Africaine,
Excellence, Monsieur Meles Zenawi, Premier ministre de la République d'Ethiopie,
Excellences, Messieurs les chefs d'Etat et de Gouvernement,
Monsieur Jean Ping, Président de la Commission de l'Union Africaine,
Mesdames et Messieurs,
Il m'est agréable d'exprimer, tout d'abord, mes meilleurs remerciements et ma gratitude à la République fédérale sœur d'Ethiopie pour les bonnes conditions qu'elle a réunies afin d'abriter notre Sommet et pour la qualité de l'accueil et l'hospitalité qu'elle a réservés aux délégations participantes.
Il me plait, aussi, d'exprimer au Leader Moammar Gueddafi toute notre considération pour les efforts éminents qu'il a déployés depuis son accession à la présidence de l'Union Africaine et pour son apport à la consolidation des fondements de l'intégration et de la complémentarité entre nos pays, de manière à servir les causes de notre continent et à renforcer sa place sur la scène internationale.
Tout en présentant les félicitations les plus sincères à Monsieur Bingu-wa Matharika, président de la République sœur du Malawi, à l'occasion de sa présidence de la présente session de notre conférence, je lui souhaite plein succès dans la conduite de notre Union durant la période à venir.
Mes remerciements s'adressent également à Monsieur Jean Ping, Président de la Commission de l'Union, et à ses collaborateurs, pour les efforts assidus qu'ils déploient, ensemble, au service de notre Union et du renforcement de l'action africaine commune.
Mesdames et Messieurs,
Le choix porté sur les «Technologies de l'information et de la communication: défis et perspectives pour le développement» comme thème de la présente session de notre Sommet confirme notre volonté d'accorder à ce secteur essentiel l'intérêt qu'il mérite, afin d'assurer le succès de nos programmes de développement et de réduire la fracture numérique qui nous sépare encore des pays développés.
Notre présent Sommet se réunit quatre ans après l'organisation, à Tunis, en 2005, de la deuxième phase du Sommet mondial sur la société de l'information qui avait réuni plus de 30.000 participants à ses activités officielles et à ses manifestations parallèles : représentants des gouvernements et des instances internationales, du secteur privé et de la société civile.
Ce Sommet fut un événement international saillant et l'acte fondateur d'un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication juste, équilibré et solidaire, conformément à l' «Engagement de Tunis», expression de la volonté de la communauté internationale d'aller de l'avant vers la réduction de la fracture numérique, et à l' «Agenda de Tunis pour la société de l'information» consacrant l'attachement collectif à mettre en œuvre des modalités pratiques propres à ouvrir de nouvelles perspectives devant l'ensemble des sociétés leur permettant de tirer profit des réseaux de l'information et des technologies de la communication sans barrières ni entraves et enraciner ce processus au niveau de la communauté internationale, selon un calendrier qui s'étalerait jusqu'à l'année 2015.
Avant d'être technologique, la fracture cognitive et numérique est, par essence, une fracture de développement. Nous n'avons d'autre alternative que celle d'adhérer à la révolution cognitive et numérique, de miser principalement sur nos ressources humaines, à travers des secteurs vitaux tels que les technologies de l'information et de la communication et autres domaines ayant un impact considérable en termes de bénéfice des avantages de l'innovation technologique, d'accroissement de la productivité, d'amélioration de la compétitivité et d'accélération du rythme de développement de nos pays.
Les échanges numériques au moyen des réseaux de communication représentent aujourd'hui près de 50 pc du volume du commerce mondial des services, dans le cadre de ce nouveau marché numérique qui compte plus de 4,5 milliards d'utilisateurs de téléphones mobiles et 1,7 milliard d'internautes. L'on s'attend à ce que ce nombre augmente de 50 pc d'ici fin 2013. Cette activité exponentielle concerne principalement les réseaux de haut débit dont les adhérents ont dépassé les 420 millions d'abonnés dans le monde.
Nous relevons, à cet égard, que le marché africain attire désormais un volume croissant de programmes et d'investissements et réalise des résultats encourageants en matière de développement des réseaux d'accès.
La densité des réseaux de téléphonie mobile dans le continent africain s'élève actuellement à 40 abonnés pour 100 habitants, alors qu'elle ne dépassait pas 9 pour cent en 2004. Nous constatons, en revanche, que le nombre d'utilisateurs de l'ADSL demeure faible dans les pays africains, ne dépassant guère, 0,3 abonné pour 100 habitants, contre des niveaux supérieurs à 20 pc dans les pays industrialisés.
Mesdames et Messieurs,
La Tunisie s'est employée, depuis le début de la dernière décennie du siècle passé, à la réforme et au développement des secteurs de l'éducation, de la formation, de l'enseignement, de la recherche scientifique, des télécommunications, de l'Internet, de l'informatique et de l'ingénierie.
Il a été procédé, dans ce cadre, à la généralisation de la connexion à l'Internet des écoles préparatoires, lycées, centres de formation professionnelle, bibliothèques publiques, Maisons de la culture et Maisons de jeunes, outre les universités et les établissements de recherche scientifique. Le but est de développer le tissu économique, social et culturel dans notre pays, créer des postes d'emploi répondant aux besoins nationaux et doter notre économie nationale de hautes compétences et d'un savoir-faire élevé.
Les efforts consentis en la matière ont permis de réaliser des résultats encourageants. La densité téléphonique a atteint un ratio de 90 abonnés pour 100 habitants. Les technologies de l'information et de la communication figurent, désormais, parmi les principaux secteurs économiques dans notre pays. Elles constituent aujourd'hui un moteur essentiel du développement global et se distinguent par un rythme de croissance soutenu qui fait que la part du secteur dans le PIB atteint les 11 pc.
La période écoulée a été marquée par le lancement d'un certain nombre de vastes programmes destinés à conférer davantage de dynamisme au secteur des télécommunications et des services à haute valeur ajoutée, outre la réalisation d'un ensemble de programmes et grands projets consistant, principalement, en la mise en service d'un nouveau câble sous-marin d'une capacité élevée reliant la Tunisie à l'Europe en vue de favoriser le développement du flux de communications, qu'il s'agisse de téléphonie, de l'Internet ou de divers autres services.
Les dernières années ont été, également, marquées par des efforts intenses dans le sens de la réduction continue des tarifs, de manière à contribuer à renforcer la bande passante internationale de l'Internet qui, de 1 Gigabit, en 2006, est passée à 27 Gigabits, fin 2009, et doit être portée à 100 Gigabits/seconde, fin 2014. Il est prévu, en outre, d'atteindre le cap du million de nouveaux abonnés à l'ADSL.
Dans cette même direction, nous nous employons aussi à développer les espaces technologiques destinés à abriter les institutions opérant dans les domaines porteurs, dans le cadre d'un programme national ambitieux de technopôles et de cités technologiques englobant toutes les régions et ciblant maints secteurs vitaux à caractère stratégique comme les technologies de la communication, l'énergie, l'eau, l'agroalimentaire, les grandes cultures, l'environnement, les industries pharmaceutiques, le textile-habillement, l'électronique, la biotechnologie et la nanotechnologie.
Mesdames et Messieurs,
Le savoir est désormais un facteur essentiel de l'innovation technologique, de l'impulsion de l'activité économique, de la création d'emplois et du renforcement de la compétitivité aux plans national et international.
Aussi avons-nous doté notre pays des moyens de maîtriser les technologies de l'information et de la communication, de jeter les bases de la société de l'information et d'asseoir l'économie du savoir, en particulier dans les secteurs porteurs, les nouveaux métiers et dans toutes les spécialités à même de nous aider à élever le rythme de croissance, à accroître notre compétitivité et à offrir à nos jeunes davantage d'emplois.
C'est ce qui nous a permis d'obtenir des résultats encourageants que confirment les divers indicateurs et évaluations internationales. Le rapport 2008-2009 du Forum de Davos consacré au secteur des technologies de la communication a, ainsi, classé la Tunisie au 38e rang mondial sur un total de 134 pays et au premier rang en Afrique en termes de prédisposition à l'usage des TIC, ainsi qu'au 3e rang mondial, sur un total de 134 pays, ayant réussi à promouvoir les technologies de l'information et de la communication.
Nous soulignons, encore une fois, à cette occasion, l'action constante de la Tunisie en vue de développer les relations de partenariat avec tous les pays frères et amis dans le sens de la consolidation de la société de l'information dans le domaine de l'investissement et dans l'édification de l'économie du savoir, en vue d'une contribution active au soutien des efforts des Nations Unies tendant à concrétiser les résolutions et recommandations du Sommet mondial sur la société de l'information et à réduire la fracture numérique entre les pays et les peuples.
La Tunisie s'emploie, dans ce cadre et en collaboration avec la CNUCED et l'UIT, à mettre à profit les opportunités offertes dans ce domaine, afin de contribuer activement à la promotion des investissements et du partenariat, à l'accélération du rythme de développement et à la consolidation de l'économie du savoir, avec le concours de tous les ensembles régionaux auxquels elle appartient, et en tout premier lieu, le continent africain.
Lors du Sommet organisé par l'Union internationale des Télécommunications sur le thème «Connect Africa», tenu en octobre 2007, dans la capitale rwandaise, Kigali, notre pays a lancé une initiative tunisienne en faveur de la création d'un centre africain d'excellence en technologies de l'information et de la communication, qui aurait pour vocation le développement des compétences des cadres supérieurs, la promotion de la veille technologique aux niveaux continental et international, la réalisation des études nécessaires pour le développement des logiciels et services électroniques, en rapport avec les services administratifs à distance, le commerce électronique, les technologies mobiles, l'impulsion des projets de Partenariat et de coopération et l'établissement de synergies entre les décideurs du secteur public et du secteur privé dans le domaine des technologies de l'information et de la communication, et ce, avec le concours de la Banque Africaine de Développement.
Dans ce cadre, les modalités relatives à la création d'un tel centre technologique d'excellence sont en cours de finalisation aux plans réglementaire et du financement. Notre espoir est que ce centre contribuera à accroître les potentialités du continent africain et à assurer son insertion dans les réseaux internationaux de l'information et de la communication.
La Tunisie a, également, créé un centre de réponse aux urgences informatiques (Cert-Tcc), le premier du genre en Afrique, qui a obtenu la reconnaissance internationale dans le domaine et a été admis à l'instance mondiale FIRST. Ce centre fournit, actuellement, un certain nombre de prestations aux pays d'Afrique.
De même, le système de formation à distance relevant de l'Union Postale Universelle (UPU), a été hébergé, validé et actualisé, à Tunis. Il assure une formation dans de nombreux domaines législatifs, financiers et technologiques, au profit de 148 pays des différents continents, dont 49 pays africains.
Nos pays africains se doivent, aujourd'hui, plus que jamais, d'accorder une grande attention à la question de la maîtrise des nouvelles technologies et de leur utilisation à bon escient au service de leurs objectifs de développement.
Nous sommes appelés à accroître l'aptitude de nos peuples à adhérer à la société de l'information, à assimiler la culture numérique et à en généraliser les techniques auprès de toutes les catégories sociales et aux différents niveaux. Nous sommes, également, appelés à impulser la recherche scientifique et l'innovation technologique dans nos pays, en tant qu'outil essentiel pour élever la rentabilité de nos économies.
Nous appelons aussi à l'établissement d'un partenariat agissant entre le secteur public, le secteur privé et le tissu associatif dans nos pays africains, afin d'offrir à nos peuples le plus d'opportunités possibles de maîtriser la culture numérique.
C'est ce qui nous engage tous à unir nos efforts et à harmoniser nos positions afin d'instaurer une approche commune pour faire face à la fracture numérique, de souscrire en connaissance de cause aux progrès intervenus dans les secteurs des sciences et de la technologie modernes, de les maîtriser et de continuer à promouvoir nos ressources humaines dans les divers domaines du savoir, considérées comme la richesse la plus importante et la plus durable.
Mesdames et Messieurs,
La réussite de notre continent à relever les défis du développement et à gagner le pari du progrès et du bien- être demeure toujours tributaire de l'établissement et du maintien de la sécurité et de la stabilité dans nos contrées.
Puisse la proclamation de l'année 2010 Année de la paix et de la sécurité en Afrique, avec le credo «Agissons ensemble pour la paix», représenter une contribution marquante à l'approfondissement de la prise de conscience quant à l'impératif d'éliminer toutes les manifestations de tension et de conflit dans notre continent, afin que nos pays consacrent leurs efforts à doter tous nos peuples des attributs du développement durable, car il ne saurait y avoir ni progrès ni développement que dans un contexte de quiétude et de stabilité.
La jeunesse constituant la majorité de la population de notre continent et la catégorie la plus touchée par l'effet des écarts profonds entre pays développés et pays en développement, le devoir nous commande de miser sur notre jeunesse africaine afin de l'amener à participer à la chose publique dans sa patrie, son continent et dans le monde qui est le sien, et de lui permettre de contribuer à corriger les dysfonctionnements existants et à relever les défis qui se posent à tous les niveaux.
C'est la raison pour laquelle nous avions présenté notre initiative appelant à la proclamation de l'année 2010, année internationale de la jeunesse, initiative adoptée à l'unanimité par l'assemblée générale des nations unies, le 18 décembre 2009.
J'exprime à cette occasion mes vifs remerciements et mes sentiments de gratitude à l'ensemble des pays africains pour le soutien qu'ils avaient apporté à cette initiative que ce soit lors de notre dernier Sommet en date, tenu à Syrte, en juillet 2009, ou lors de sa présentation à l'Assemblée générale de l'ONU.
Nous sommes persuadés que tous nos pays africains s'emploieront à assurer le succès de l'année internationale de la jeunesse à travers leur contribution par des programmes exhaustifs et ciblés, propres à donner à la jeunesse africaine l'opportunité d'exprimer ses visions et ses conceptions au sujet de la situation dans leurs pays, leur continent et dans le monde, et à renforcer les passerelles d'échanges, de dialogue et d'entente avec les jeunes des divers continents pour l'avènement d'un monde plus sûr, plus stable, plus harmonieux et plus solidaire.
Je souhaite plein succès aux travaux de notre Sommet, pour le bien de nos peuples et l'invulnérabilité de nos pays.


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