Le Comité supérieur des droits de l'Homme et des libertés fondamentales a exprimé sa profonde satisfaction des acquis accomplis en faveur de la femme tunisienne, depuis la promulgation du Code du Statut Personnel(CSP) en 1956 et la réforme fondamentale introduite sur ce code, après le changement du 7 novembre 1987, à la faveur, notamment, de l'adoption de la loi n° 74 de l'année 1993 amendant certaines dispositions du code. Dans un communiqué publié, à l'occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, le comité supérieur relève que les amendements introduits depuis le changement sur le code du statut personnel, s'inscrivent dans le cadre d'une vision réformiste, conciliant entre la consolidation des droits de la femme et la sauvegarde de la cohésion de la famille, tout en garantissant l'intérêt supérieur de l'enfant et en veillant à conforter l'égalité et la solidarité entre les conjoints en matière d'éducation des enfants. Apres avoir rappelé les mesures, les politiques et les programmes visant à consacrer le principe de l'égalité entre l'homme et la femme dans le texte comme dans la pratique, le comité supérieur exprime sa satisfaction de l'augmentation du nombre des filles scolarisées, du renforcement de la présence de la femme dans les différents secteurs d'activité économique et dans les postes de décision et de responsabilité. Le comité fait remarquer que ces acquis traduisent, de manière éloquente, la pertinence de l'approche tunisienne, et son caractère exemplaire à l'échelle arabe et internationale et attestent la place privilégiée qu'occupe la femme dans le projet de société de la Tunisie qui a fait de la défense des droits de la femme un attribut fondamental garantissant la solidité du tissu social et un moyen efficace pour raffermir les fondements de la démocratie, de l'égalité, de la modernité et de la solidarité. Le comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales réaffirme la nécessité d'œuvrer à préserver ces acquis et à les consolider dans les différents domaines, dans le cadre des grands choix nationaux qui placent les droits de l'homme au rang de valeurs sublimes et fondamentales, permettant ainsi à l'ensemble des tunisiens de promouvoir leur conditions de vie, sur la base du respect des valeurs universelles.