A mi- mois de mai, généralement les acteurs intervenants dans la chaine touristique comme l'hôtellerie et restauration, tour-opérateurs et agences de voyages, transports aérien, maritime et terrestre, location de voitures et centres de loisirs et d'animation...savent plus ou moins leur part de marché et prévoient un aperçu sur la période à venir. le M.I.T décrit salon de tous les produits touristiques: balnéaire, saharien, rural, agricole et de montagne, écologique, sportif, actif, social et associatif, culturel, d'affaires, de congrès et d'incentives, de bien être et de santé, de plein air: golf, plaisance, chasse, plongée et activités nautiques… peut il répondre à une question pareille surtout qu'il se tient dans sa 15ème édition du 14 au 16 mai à la Charguia ? Certes ces opérateurs aussi les structures administratives (ONTT, FTH, AFT, ONA,…) y participent. Mais, un rendez vous pareil permet–il de sauver la saison et fournir des solutions comme il été prévu ? Quand est ce que les opérateurs du tourisme tunisien coopèrent ? Quel ajout pour les opérateurs de l'Etat dans le secteur du tourisme tunisien ? Investisseurs privés, structures d'appui, structures d'encadrement et de tutelle peuvent –ils, efforts regroupés, surmonter la crise économique qui tape les portes cette année ? Telles sont quelques interrogations qu'un observateur peut poser lorsqu'il dessine la carte socio - économique du pays, surtout cette année et dans une période pareille. Tout d'abord, il est à noter que le secteur du tourisme est une roue de sauvetage pour l'économie tunisienne car les recettes enregistrées en termes de devises entrant couvrent le déficit économique marqué à l'échelle nationale. Et depuis le début de l'année, des tables rondes, des conférences, des points de presse … ont eu lieu juste pour mettre en position la Tunisie par rapport à la crise et définir les éventuelles précautions et solutions prises pour surmonter la crise avant son arrivée. Mais, est-il vrai que la Tunisie échappe encore à la crise ? Les réponses à cette question diffèrent et, aujourd'hui, une divergence d'opinions prend place, entre administration, hôteliers, artisans, tours opérateurs, ….Des interrogations se dégagent. Cependant, si la crise n'a pas encore touché le tourisme tunisien par justification que le secteur a enregistré lors des quatre premiers mois de l'année 2009 des records satisfaisants en termes de recettes, de nuitées, de croissance …, selon les statistiques enregistrées et déclarées par les responsables à plusieurs reprises. Alors comment peut-on expliquer aujourd'hui l'incapacité du pays à prévoir la vision de la saison de l'été 2009 et la décrire comme vision encore non claire ? De point de vue d'autres acteurs économiques, comme les artisans, la situation s'avère tardive vu que leurs clients, faisant le grand portefeuille, commence à peine à lancer leur commande pour la saison 2009 avec des quantités limitées. Par contre, « ces clients sont habitués à lancer leur commande lors du mois de mars » selon une artisane.