A ceux qui pensent que l'UGTT est aussi faible qu'il ne pourra pas défendre son secrétaire général et ses dirigeants élus démocratiquement, ils doivent redistribuer leurs cartes. C'est ce qu'a annoncé mercredi 16 novembre le secrétaire général adjoint de l'Union Générale du Travail Tunisien, Abid Briki, suite à la décision de l'interdiction de voyager à l'encontre de Abdessalem Jrad. Lors d'une conférence de presse tenue au siège de l'UGTT, Abid Briki a précisé que l'UGTT n'est pas prête à s'éclipser de la scène politique et défend son rôle en tant qu'acteur principal du jeu politique. « Nous n'allons pas taire face aux dérives du gouvernement, indépendamment de sa couleur et nous n'épargnerons aucun moyen quitte à faire appel à la « Dégage Attitude ». Si le chaos est le fait de chasser Ben Ali et l'obliger à quitter la Tunisie, nous sommes alors les maitres du chaos et nous persisterons sur cette position…», a menacé M. Briki.