« Les nouveaux imaginaires démocratiques », thématique de la 24ème conférence de l'académie de la latinité, se voit poussée au centre des interrogations de nos jours sur l'affirmation de l'identité collective au sein des tentions des « guerres de religions, chute des dictatures et nouvelles ascensions du fondamentalisme dans le bassin méditerranéen ». C'est la situation actuelle du monde arabe, comme définie par Candido Mendes. Plusieurs questions fondamentales ont été posées lors de ce rendez-vous annuel, qui choisit chaque année un pays arabe, et qui s'est penché, par obligation d'actualité en quelques sortes, sur le cas tunisien, suite aux évènements déroulés depuis décembre 2010. Des questions qui n'ont pas trouvé leurs réponses dans les discours des conférenciers, mais qui demeurent toujours d'actualité. Candido Mendes, homme politique et secrétaire général de l'académie de la latinité, s'est donné un plaisir d'assister à toutes les interventions, pour donner son avis sur la démocratie et prospectives contemporaine, dans un contexte purement tunisien, imprégné de l'expérience brésilienne. En effet, l'importance prospective de la démocratie concernerait surtout, selon M. Mendes, l'introduction de reconnaissances collectives qui débordent la représentation politique de la modernité. Chose qui crée des problèmes dans les pays post-révolutionnaires, puisque pour les fondamentalistes, modernité ne rimera jamais avec conservatisme.